En attendant le choléra. Mener une politique sanitaire quand l'épidémie ne vient pas. Corrèze, printemps 1832.

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1 janvier 2021

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Nathalie Sage Pranchère, « En attendant le choléra. Mener une politique sanitaire quand l'épidémie ne vient pas. Corrèze, printemps 1832. », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.cd1n9z


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L'épidémie de choléra qui touche la France en 1832 fait 100 000 morts de l'extrême fin du mois de mars à l'orée de l'automne 1. Elle ancre pour longtemps dans l'imaginaire national la violence et la soudaineté de cette maladie nouvelle sur le sol européen, jusque-là essentiellement connue dans les milieux médicaux par les écrits des médecins et chirurgiens coloniaux. Comme l'ont toutefois montré Patrice Bourdelais et Jean-Yves Raulot, cette épidémie de 1832, si elle frappe d'emblée au coeur du pays en infectant la capitale, reste un phénomène géographiquement circonscrit, progressant en tâche d'huile vers le nord et l'est. Empruntant la route du centre et du sud-ouest, l'épidémie s'arrête au Berry, à 200 km au nord du Limousin 2. De choléra en Corrèze, il n'y eut point, non plus que dans les départements alentour. C'est l'omniprésence de cette absence que j'évoquerai dans cet article, celle d'une épidémie redoutée et attendue qui semble tenir en haleine au printemps 1832-puis, plus modérément au cours de l'été et de l'automne suivants-toutes les strates de l'administration corrézienne. En ouvrant les liasses consacrées à l'épidémie dans la sous-série 5 M, santé publique et hygiène,

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