Séance 3. III Colloque international " Républicain.e.s espagnol.e.s exilé.e.s pendant la Seconde Guerre mondiale : travail forcé et résistances. Rotspanier, 80 ans après ". Brest, 17-19 mars 2022. Video Canal-U

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Iván López Cabello, « Séance 3. III Colloque international " Républicain.e.s espagnol.e.s exilé.e.s pendant la Seconde Guerre mondiale : travail forcé et résistances. Rotspanier, 80 ans après ". Brest, 17-19 mars 2022. Video Canal-U », HAL-SHS : histoire, ID : 10.60527/28mg-eg69


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VIDEOIII Colloque international " Républicain.e.s espagnol.e.s exilé.e.s pendant la Seconde Guerre mondiale : travail forcé et résistances. Rotspanier, 80 ans après ". Brest, 17-19 mars 2022SÉANCE 3 (Brest, 18 mars 2022)Présidente : Fátima Rodríguez- Arlette GAUTIER (U. Bretagne Occidentale / LABERS, SEA-EU) : «­Penser le genre du travail forcé »- María-Villa CUADRADO JIMÉNEZ (Grupo de Trabajo Recuperando la Memoria de la Historia Social de Andalucía) : « Vidas olvidadas de mujeres: el otro contingente represaliado fuera de los campos de trabajo. Presas en “libertad” »- Guadalupe ADÁMEZ CASTRO (U. Alcalá de Henares / LEA-SIECE) : « “La guerra nos ha vuelto a encontrar”: Internamiento femenino y cultura escrita en el exilio español en Francia (1939-1945) »- Carmen VALCÁRCEL (U. Autónoma de Madrid/IGEL) : « Las cartas de las refugiadas/exiliadas en los campos del departamento de Ille-et-Vilaine »RÉSUMÉS / RESÚMENESArlette Gautier (U. Bretagne Occidentale / LABERS)Résumé : « Penser le genre du travail forcé »Les synthèses comparatives récentes sur l’esclavage, la servitude et le travail forcé ou obligatoire soulignent l‘ambiguïté des frontières entre ces différentes situations. Elles ont toutes cependant la tendance d’occulter l’existence des femmes en ne s’interrogeant pas sur leurs spécificités tant par rapport aux hommes qu’aux femmes « libres », alors que la situation de certaines de ces dernières est bien proche de l’esclavage ou de la servitude. Les représentations historiographiques sont souvent stéréotypées, mettant en avant des hommes-héros et des femmes-victimes, niant l’agentivité de ces dernières. Enfin, ces ouvrages ne s’intéressent pas au rôle reproductif des femmes, tant au niveau physique (production des êtres humains devenus captifs) que social (rôle des femmes dans la reproduction de la vie quotidienne (confection de la nourriture, entretien ménager), même dans les situations esclavagistes.Resumen: « Pensar el género del trabajo forzado »Las recientes síntesis comparativas sobre esclavitud, servidumbre y trabajo forzado u obligatorio vienen subrayando la ambigüedad de las fronteras entre estas diferentes situaciones. Y sin embargo, todas ellas tienden a ocultar la existencia de las mujeres, al no plantearse sus especificidades, tanto con respecto a los hombres como a las mujeres « libres », cuando la situación de algunas de estas últimas es muy cercana a la esclavitud o a la servidumbre. Las representaciones historiográficas suelen ser estereotipadas, poniendo por delante a hombres-héroes y mujeres víctimas, y negando la agentividad de estas. Por último, estas obras no se interesan en el papel reproductivo de las mujeres, tanto en el plano físico (producción de seres humanos hechos también cautivos) como social (papel de las mujeres en la reproducción de la vida cotidiana, confección de alimentos, mantenimiento del hogar), incluso en situaciones de esclavismo.María Villa Cuadrado Jiménez (Grupo de Trabajo Recuperando la Memoria de la Historia Social de Andalucía)Résumé : « Vies oubliés de femmes : l’autre contingent victime des représailles en dehors des camps de travail. Prisonnières en “liberté” »Nous, les femmes, avons perdu la guerre, nous aussi…Nous avons tant souffert. Nous n’avions rien…voilà à peine quelques bribes des souvenirs amers de milliers de femmes, longtemps réduites au silence, décrivant l’environnement hostile où elles ont dû vivre durant la période de la guerre et de l’après-guerre espagnole. Il est question ici, plus précisément, d’une partie du recueil des témoignages des femmes andalouses qui ont subi en personne et de l’extérieur la répression des camps de travaux forcés.L’Histoire, écrite traditionnellement par et sur les hommes, a oublié le rôle des femmes dans la presque totalité des domaines de la vie humaine, des faits quotidiens aux événements de plus grande transcendance. Toujours circonscrites à l’éducation et au développement des enfants, aux soins et au foyer. Il est certain que les moments les plus durs de l’existence des peuples et nations, à savoir les guerres et leurs conséquences, furent relatés au nom des héros, les hommes, car, vainqueurs ou vaincus, ce sont eux qui ont combattu. Comme si elles ne faisaient pas partie de cette action dans l’espace-temps de la société. Or, elles en font bel et bien partie et leur rôle est d’autant plus important qu’elles ont construit une société en marge et des formes alternatives de résistance. Mais elles en font aussi partie pour avoir subi tout à la fois la répression, la mort et l’oubli. Dans l’Espagne de la fin de la guerre, les exécutions, les emprisonnements et l’exil furent le lot des personnes survivant sous la condition de vaincues. Une partie des prisonniers furent transférés aux camps de concentration et de travaux forcés, alors que les femmes et le reste des familles entretiennent le tissu social des villages et des villes, comme les témoins tacites d’une dure réalité sans avenir. Il fallait subsister autrement, et ce sont les femmes qui durent prendre l’initiative et affronter les adversités et l’humiliation, quand bien même leur rôle dans la nouvelle société franquiste se réduit à la sphère privée. Désormais, la défaite les expose aux représailles. Voilà le sujet central de ma contribution, qui fait partie d’un vaste travail pluridisciplinaire réalisé en 2004 sur le camp des travaux forcés de Los Merinales, dans la province de Séville, lieu de passage de quelques dix mille hommes pendant non moins d’une vingtaine d’années, entre 1940 et 1962, provenant de toutes les provinces de l’Andalousie et d’autres régions espagnoles.Mais qu’en est-il des femmes? Elles ne firent pas partie de la vie à l’intérieur du camp, puisqu’elles n’étaient pas emprisonnées. Mais elles seront exposées à la haine et à la répression dans les lieux, car la vengeance ne touche pas uniquement les hommes, mais toute leur famille. Loin de leurs proches, sans ressources ni possibilité d’aller de l’avant, nombre de familles se lancent dans un périple qui les mènera aux abords des camps de travail, laissant derrière elles non seulement leurs effets personnels mais encore leurs propres origines. Le camp de travaux forcés de Los Merinales, le plus grand de ceux installés à Séville, était le centre des opérations d’un ambitieux ouvrage hydraulique : le Canal del Bajo Guadalquivir, destiné à irriguer des milliers d’hectares de terres arides.La vie de certaines de ces femmes évolua à l’extérieur, auprès du camp ; elles y vécurent avec leurs enfants dans des chaumières de joncs et d’autres matériaux d’une précarité extrême, toujours sous l’étroite vigilance des forces de l’ordre, qui n'hésitent pas à réprimer sévèrement quiconque approchait les propriétés agricoles pour trouver de la nourriture. Leur témoignage atteste de la dureté de leur vie : “nous n’avions rien, juste la solidarité entre nous et les autres familles ; nous partagions la pénurie dont chacune pouvait se pourvoir”. Voilà l’un des témoignages récurrents que nous avons pu rapporter dans leurs récits. Au fil de l’avancement des travaux, les familles devaient se déplacer pour rester au plus près des prisonniers. Elles pouvaient leur rendre visite le dimanche, derrière les barbelés et en présence des gardiens et sans rapprochement possible, elles leur portaient de la nourriture et les enfants pouvaient voir leur père. Des histoires de femmes simples, fières d’avoir été battantes et résistantes, en dépit de la violence, fières d’avoir gardé la tête haute face à l’adversité d’une oppression insoutenable.Resumen: « Vidas olvidadas de mujeres: el otro contingente represaliado fuera de los campos de trabajo. Presas en “libertad” »Las mujeres también perdimos la guerra... hemos sufrido tanto ... no teníamos nada… son solo algunos de los amargos recuerdos de miles de mujeres que tuvieron que silenciar a lo largo de muchos años y que describían el entorno hostil que les había tocado vivir durante el período de la guerra y posguerra española. En concreto, son parte de los testimonios recogidos de mujeres de Andalucía que sufrieron en primera persona la represión de los campos de trabajos forzados desde fuera.La Historia, tradicionalmente escrita por y sobre los hombres, ha olvidado el papel de las mujeres en casi todos los ámbitos de la vida humana, desde lo cotidiano hasta los hitos de mayor trascendencia. Siempre circunscritas a la crianza, los cuidados y el hogar. Por supuesto, los momentos más duros de la existencia de pueblos y naciones, las guerras y sus consecuencias, han sido narrados en nombre de los héroes, los hombres, porque lucharon y perdieron o ganaron. Como si ellas no formaran parte de esa acción en el tiempo y en el espacio de la sociedad. Aunque siempre fueron parte y su papel fue probablemente tan importante o más porque construyeron una sociedad al margen y otra forma de resistencia. Y también fueron parte porque sufrieron a la par la represión, la muerte y el olvido.En la España del final de la guerra, ejecuciones, cárceles y exilio fueron las escenas de las personas que sobrevivieron como perdedoras. Los hombres encarcelados pasaron en parte a los campos de concentración y de trabajos forzados, mientras en el tejido social de pueblos y ciudades quedaron las mujeres y el resto de la familia como testigos mudos de una realidad dura y sin futuro. Había que subsistir de otra manera, fueron las mujeres las que tuvieron que tomar la iniciativa y se enfrentaron a adversidades y humillación, pues su papel en la nueva sociedad franquista se reducía a lo privado. Su condición de perdedoras se tornó en represaliadas. Este es el núcleo de esta aportación, a que me refería al inicio, que forma parte de un extenso trabajo multidisciplinar que se realizó en 2004 sobre el Campo de Trabajos forzados de Los Merinales en la provincia de Sevilla, por donde pasaron casi diez mil hombres a lo largo de más de veinte años, 1940-1962, procedentes de todas las provincias de Andalucía y de otras regiones españolas.Pero ¿y las mujeres?, ellas no formaron parte de la vida interna del campo, no estaban presas. No obstante, quedaron a merced de la inquina y la represión en sus pueblos, la venganza no fue solo contra los hombres por su pertenencia política sino contra toda la familia. Alejadas de los suyos, sin recursos y sin posibilidades de salir adelante muchas familias iniciaron un periplo, desplazándose hasta los alrededores del campo de trabajo, dejando tras de sí sus pertenencias y sus orígenes. El campo de trabajos forzados de Los Merinales, el mayor de los que hubo en Sevilla, era el centro de operaciones para la construcción de una ambiciosa obra hidráulica ‘El Canal del Bajo Guadalquivir’ que abasteció y puso en regadío miles de hectáreas antes tierra de secano.La vida de algunas mujeres se desarrolló desde fuera, junto al campo, vivieron con sus hijos en chozas hechas con juncos y otros materiales en extrema precariedad, siempre con la atenta vigilancia de las fuerzas de seguridad que no dudaban en reprimir duramente a cualquiera que tuviese que buscar comida en las fincas agrícolas por donde se fueron desplazando. Sus testimonios dan fe de la dureza que les tocó vivir, “no teníamos nada, solo la solidaridad entre nosotras y las demás familias, compartíamos la penuria que cada cual podía proveerse”, este es otro de los testimonios más repetidos que hemos podido conocer de sus relatos. A medida que los trabajos avanzaban, las familias tuvieron que ir cambiando para estar lo más cerca de los que estaban presos. Los domingos podían ir a visitarlos, tras las alambradas y con la presencia de los guardias sin cercanía, les llevaban comida y los hijos e hijas podían ver a su padre. Historias de mujeres sencillas que se sentían orgullosas de haber sido luchadoras y resistentes, a pesar de la violencia, y de haber conseguido vivir con la cabeza alta frente a la adversidad de una opresión insoportable.Guadalupe Adámez Castro (U. Alcalá / LEA-SIECE)Résumé : « “ La guerre nous a retrouvé ” : internement féminin et culture écrite de l’exil espagnol en France (1939-1945) »Quand bien même un certain nombre de chercheuses aurait déjà souligné le changement de condition des exilées espagnoles, passant d’”accompagnatrices” à protagonistes, il reste toujours beaucoup à faire en matière de récupération de leur histoire comme de leur mémoire. L’un des chemins les moins transités est celui de leur internement. Elles, comme leurs camarades, subirent aussi la réalité des barbelés. Enfermées dans divers camps d’internement, certains pratiquement inconnus, elles ont dû résister et cohabiter, dans le même temps, avec d’autres femmes provenant de toute l’Europe. Les camps d’internement se constituent alors comme des espaces transnationaux où la lecture et l’écriture jouent un rôle de premier ordre dans le quotidien, voire dans la survie des réfugiées. Journaux, correspondance personnelle, requêtes, ou encore des bulletins d’information se présentent comme un outil indispensable dans la vie de tous les jours, ce qui amène des femmes illettrées à recourir à une “alphabétisation d’urgence” pour pouvoir se servir de la lecture et de l’écriture.Dans les minutes qui suivent, nous nous déplacerons vers quelques-uns des camps où ces femmes furent enfermées, des plus grands et connus, comme Rivesaltes, jusqu’aux oubliés, comme Pont-la-Dame, puis nous analyserons les diverses pratiques d’écriture et de lecture développées par ces femmes alors que tout semblait perdu, au moment où la guerre “les retrouvait à nouveau”.Resumen : « “La guerra nos ha vuelto a encontrar”: Internamiento femenino y cultura escrita en el exilio español en Francia (1939-1945) »A pesar de que hace ya tiempo que diferentes investigadoras han señalado el paso de “acompañantes” a “protagonistas” de las exiliadas españolas, todavía es mucho lo que queda por hacer en lo que atañe a la recuperación de su historia y de su memoria. Uno de los caminos menos transitados ha sido su internamiento. Ellas, al igual que sus compañeros, también sufrieron la realidad de las alambradas. Encerradas en distintos campos de internamiento, algunos prácticamente desconocidos, tuvieron que resistir y convivir, a su vez, con otras mujeres procedentes de toda Europa. Los campos de internamiento se configuran, por tanto, como espacios transnacionales en los que la escritura y la lectura adquieren un papel fundamental en la vida cotidiana y en la propia supervivencia de las refugiadas. Diarios, cartas personales, súplicas e incluso boletines de noticias se configuran como una herramienta imprescindible en su día a día, lo que provoca que incluso aquellas mujeres que no sabían escribir recurran a una “alfabetización de urgencia” para poder hacer uso de la escritura y la lectura.En los próximos minutos nos trasladaremos a algunos de los campos en los que estuvieron recluidas estas mujeres, desde los más grandes y conocidos como Rivesaltes, hasta los olvidados como Pont la Dame, y analizaremos las diferentes prácticas de escritura y de lectura que desarrollaron estas mujeres cuando todo parecía perdido, cuando “la guerra las había vuelto a encontrar”. Carmen Valcárcel (U. Autónoma de Madrid / IGEL) Résumé: « Les lettres des réfugiées/exilées dans les camps du département de l’Ille-et-Vilaine »Cette communication a pour objet de visibiliser la situation des exilées espagnoles à partir de janvier 1939, dans les divers camps d’accueil ou d’internement d'Ille-et-Vilaine, et plus précisément dans la ville de Rennes (camps de Verdun Saint Cyr et la Piletière), à partir des lettres, adressées pour la plupart au Préfet, conservées dans les archives départementales de la région. Les requêtes portées en vue d’une amélioration des conditions de logement ou de nutrition, surtout pour les enfants, ou les plaintes sur l’organisation, la massification et l’insalubrité des centres s’accompagnent de demandes d’information sur leurs proches et, dans certains cas, elles viennent s’ajouter à l’expression d’une solitude et d’une l’incertitude provoquées par l’éloignement de leur pays, sans même connaître la langue du territoire d’accueil (les lettres sont écrites en espagnol). Une telle approche critique part de l’idée que l’Histoire ne peut être expliquée sans récupérer et y intégrer le plus grand nombre possible d’histoires, de mémoires et de témoignages personnels et cette incorporation sera bancale si elle n’accueille pas le drame vécu par les femmes. Resumen: « Las cartas de las refugiadas/exiliadas en los campos del departamento de Ille-et-Vilaine »Mi comunicación pretende hacer visible la situación de las exiliadas españolas, a partir de enero de 1939, en los diferentes campos de acogida o de internamiento de Ille-et-Vilaine, más concretamente en la ciudad de Rennes (Camps de Verdun, Saint Cyr y la Piletière), a partir de las cartas, dirigidas en su mayoría al Prefecto, que se conservan en los archivos departamentales de la región. A las peticiones para mejorar las condiciones de alojamiento o de manutención, sobre todo para los niños, o a las quejas sobre la organización, masificación y escasa salubridad de los centros se une igualmente la solicitud de información sobre sus seres queridos y, en algunos casos, la expresión de la soledad y la incertidumbre por encontrarse lejos de su país, sin saber además el idioma (las cartas están escritas en español). Tal acercamiento crítico parte de la idea de que la Historia es inexplicable si no recuperamos e incorporamos a la misma la mayor cantidad de historias, memorias y testimonios personales; y mucho más, si esa incorporación no acoge igualmente el drama sufrido por las mujeres.https://www.canal-u.tv/chaines/ubo/seance-3-iii-colloque-international-republicaines-espagnoles-exilees-pendant-la-seconde

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