Aux sources de la photographie archéologique en France : l'apport du musée d'Archéologie nationale

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2019

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Fantine Lahmer, « Aux sources de la photographie archéologique en France : l'apport du musée d'Archéologie nationale », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.cddslg


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Dès sa création, en 1839, la photographie est louée pour ses nombreux services rendus à la Science, tous domaines confondus. En matière d’archéologie, sa supériorité vis-à-vis du dessin est proclamée : elle permet d’obtenir une reproduction fidèle, et se veut un outil à la hauteur des nouvelles ambitions de l’archéologie en cette seconde moitié de XIXe siècle. L’impulsion donnée par Napoléon III, la Commission de Topographie des Gaules, et par la reconnaissance de la Préhistoire au musée d’Archéologie nationale amène une nouvelle conception de cette discipline. L’archéologie tend à se professionnaliser, à se doter de techniques novatrices, et à se détourner du bel objet, pour s’intéresser davantage à tous les vestiges que livre la terre. À la fois outil de travail personnel et collégial, le recours à la photographie se généralise à partir des années 1880, au sein des sociétés savantes et du musée d’Archéologie nationale. Pour autant, si la photographie donne à voir cette métamorphose de l’archéologie, il est difficile de mettre un visage sur ceux qui sont derrière l’objectif, et de comprendre quelle logique présidait à la prise d’un cliché. Pour répondre à cette question, un inventaire des épreuves photographiques des albums noirs du musée d’Archéologie nationale a été réalisé. Au centre de cette nouvelle archéologie, le musée d’Archéologie nationale a compilé dans ces albums les dessins, plans, cartes, photographies, etc. envoyés par ses correspondants, répartis sur tout le territoire. Une telle démarche vise, d’une part, à étudier le rapport entre photographie et archéologie nationale, et d’autre part, à participer au récolement général des archives du musée d’Archéologie nationale.

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