Un ingénieur qui rêvait de violons, parcours professionnel d’un luthier, fils de luthiers

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6 juin 2018

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Enquête ethnologique sur Les "nouveaux luthiers". Renaissance d'un métier

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Nicolas Bonet et al., « Un ingénieur qui rêvait de violons, parcours professionnel d’un luthier, fils de luthiers », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.cdxzwc


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Nicolas Bonet est le fils de de la luthière Martine Aguila et du luthier Frédéric Bonet (enquête n° 4968). Son parcours scolaire est brillant et après une classe préparatoire aux grandes écoles, il s’oriente dans une école d’ingénieur en informatique, cryptographie et sécurité des systèmes. Par la suite, il trouve un emploi à Paris dans une grande entreprise mais ne s’y épanouit pas et mène alors une réflexion sur une autre orientation professionnelle. Il arrive à la conclusion que la lutherie lui conviendrait. Ce changement déconcerte un peu ses parents, cependant Nicolas Bonet ressent chez eux une complicité vis à vis de son choix. C’est à Milan en 2011 qu’il commence sa formation à l âge de 25 ans. Nicolas Bonet décrit son apprentissage de 4 ans dont une année de stage qu’il effectue chez un luthier milanais. Il y effectue essentiellement de la fabrication et découvre un autre fonctionnement notamment le travail à l’oeil, sans mesures. L’enseignement dispensé à l’école comporte différentes étapes qui mêlent explication théorique et pratique (16 heures par semaine). Il est amené à fabriquer différents instruments au cours de ces 4 années. Si le jeune luthier a éprouvé un peu d’appréhension au départ, elle s’est rapidement évaporée et il s’est découvert une véritable passion pour le métier. Après ses études, il s’installe en tant qu’indépendant dans l’atelier de son père. Nicolas Bonet participe à des salons, des rassemblements thématiques organisés par l’Aladfi où il fait des rencontres enrichissantes avec des luthiers. Il s’exprime sur le métier qu’il définit comme une parfaite compréhension empirique du bois pour la qualité esthétique et acoustique d’un instrument. Nicolas Bonet, en conclusion, dit s’épanouir totalement dans la lutherie et ne regrette absolument pas son changement de cap professionnel.

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