Lorsque le poil paraît…

Résumé Fr En

Pour l’auteur, le poil, ce modeste cuticule, serait une figure de l’obscène. Lorsque le poil parait, il sème du trouble, il effraie, dégoute ou fascine. Omniprésent dans l’imaginaire, il occupe une place de choix dans l’univers poétique ou spirituel. Tantôt exhibé, tantôt caché il est à l’image de la corporéité contemporaine : l’objet d’une autodétermination, pour l’individu d’aujourd’hui, dans les usages et dans la mise en scène de son corps. Le travail social, pour qui le corps est un des premiers lieux de l’action, est confronté parfois à bas bruit, parfois de manière plus tonitruante à cette gestion de l’affirmation identitaire dans laquelle le poil devient un signifiant, un étendard ou un symptôme.

For the author, the hair, this modest cuticle, is a figure of the obscene. When the hair appears, it sows disorder, it frightens, disgusts or fascinates. Omnipresent in the imagination, it occupies a special place in the poetic or spiritual universe. Sometimes exhibited, sometimes hidden it is in the image of contemporary corporeality: the object of self-determination, for the individual of today, in the uses and the staging of his body. Social work, for which the body is one of the first places of action, is sometimes confronted with low noise, sometimes in a more thunderous manner with this management of the identity affirmation in which the hair becomes a signifier, a standard or a symptom.