« “Coup de foudre” en Marquenterre. Tensions vernaculaires autour d’un établissement agricole gagné sur la mer à la fin de l’Ancien Régime »

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28 mars 2024

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Yvon Mullier-Plouzennec, « « “Coup de foudre” en Marquenterre. Tensions vernaculaires autour d’un établissement agricole gagné sur la mer à la fin de l’Ancien Régime » », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10670/1.ceha6w


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Résumé Fr

À la fin de l’Ancien Régime, de nombreux seigneurs cherchent à rendre productives les terres vaines et vagues de leur fief, en vue d’augmenter les revenus fiscaux qu’ils en tirent. Pour mettre en œuvre ces opérations, ils se tournent vers des entrepreneurs agricoles à qui ils concèdent les terrains jugés stériles afin qu’ils les défrichent et les aménagent. La concession faite par le comte d’Artois à Marie-Félix Guerrier de Lormoy dans le Marquenterre en 1778 est l’un de ces chantiers qui fleurissent dans tout le royaume de France. Le projet de ferme expérimentale que ce dernier envisage d’établir à l’embouchure de l’Authie doit être installé sur des terres baignées par les hautes mers et qui ne servaient jusqu’alors qu’au pâturage pendulaire des bestiaux élevés par les habitants des villages limitrophes. Malmenée sur le plan politique et judiciaire, cette entreprise de dessèchement révèle au fil des ans les limites d’une volonté politique centrale imposée sans concertation et sans connaissance endogène du territoire.

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