Economic relations between Japan and East Germany: the developing relationship of Kureha Kagaku and Carl Zeiss Jena after the first oil crisis

Résumé Fr En

En avril 1979, six ans après la première crise pétrolière (octobre 1973), l’entreprise chimique japonaise Kureha Kagaku Kogyo et l’entreprise d’optique est-allemande Carl Zeiss Jena ont conclu un accord de licence concernant des instruments optiques de mesure et une technologie immunologique de diagnostic du cancer qui utilisait ces instruments. Kureha étant le licencié de Zeiss. L’article étudie en détail ce processus. En outre, par une analyse de la dimension de l’entreprise il met l’accent sur les relations entre les deux pays concernés. Cependant on ne peut pas dire que cet accord ait débouché sur un succès. C’est pourquoi cette affaire n’est pas mentionnée dans les histoires des deux firmes et est tombée dans l’oubli. Elle n’est pourtant pas un simple épisode du passé. Elle clarifie au moins en partie les activités des entreprises et les relations mutuelles entre le Japon et l’Allemagne de l’Est de la première crise pétrolière à la première moitié des années 1980. Qui plus est, elle paraît constituer une projection des relations des deux pays concernant la taille de l’économie nationale.

In April 1979, six years after the First Oil Crisis of October 1973, the Japanese chemical corporation Kureha Kagaku Kogyo and the East German corporation for optical instruments Carl Zeiss Jena concluded a technology license agreement regarding optical measuring instruments and immunologic cancer diagnosis technology, which was utilizing these instruments. The licenser was Carl Zeiss Jena and Kureha Kagaku Kogyo was the licensee and this article analyses this example of licensing. It also examines the state of Japanese-East German economic relations during the period from the latter half of the 1970s to the first half of the 1980s through an analysis of the dimension of the enterprise.. The relationship was not completely successful, however and it is not mentioned in the history of either companies and has a tendency to be forgotten. Rather than being written off as a historical anecdote, the relationship is worth studying because it clarifies – at least partially – the extent of corporate business activities and the state of the relationship between Japan and East Germany from the First Oil Crisis until the first half of the 1980s. It also appears that the relations between the two countries at that time with regard to the dimension of each national economy are reflected in this project.