Le cas des Bretons de Paris : Presse, sciences sociales et politique : la construction d'une catégorie

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2011

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Annick Madec, « Le cas des Bretons de Paris : Presse, sciences sociales et politique : la construction d'une catégorie », Ethnologie française, ID : 10670/1.cfdeb7...


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ZusammenfassungIn Paris lebende bretonische Migranten stehen seit Ende des 19. Jahrhunderts im Fokus der Presse und der politischen Diskurse. Dabei richtete sich sowohl das Augenmerkt der sehr engagierten Presse, als auch das Interesse der Politik gegenüber den „Pariser Bretonen“ in der Regel auf ähnliche Themen. Seit Mitte des 20. Jahrhunderts liefern die Sozialwissenschaften sowie die Literatur darüber hinaus einen detaillierten Blick auf die Lebenswirklichkeiten der „Pariser Bretonen“. Diesbezüglich zeigt der vorliegende Beitrag, dass die unterschiedlichen Identitätskonstruktionen der „bretonischen Migranten von Paris“ exemplarisch sind für die generelle Heterogenität von Migrationsprozessen.

Since the end of the 19th century, Breton migrants in Paris have been dealt with both in the press and political speeches. The interests of the different parties often overlap with one another since those who are commonly designated as « the Bretons of Paris » are being described by a generally involved press. During the mid-20th century, social sciences and literature conveyed a more complex reality. This article aims at showing that most of these constructions of a “Breton migrant in Paris” category demonstrates that ethnicizing social relationships ends up in erasing the plurality and heterogeneity of migratory processes.

Depuis la fin du xixe siècle, les migrants bretons à Paris sont l’objet d’écrits dans la presse et les discours politiques. Les intérêts des uns se superposent souvent à ceux des autres car ceux qui sont communément désignés comme les Bretons de Paris sont convoqués par une presse généralement engagée. À la moitié du xxe siècle, les sciences sociales et la littérature nous donnent à voir des réalités plus complexes. Cet article se propose de montrer que l’ensemble de ces constructions de la catégorie « migrants bretons à Paris » témoigne de façon exemplaire du fait que l’ethnicisation des rapports sociaux aboutit à gommer la pluralité et l’hétérogénéité des processus migratoires.

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