La terre, le père, le ciel ou comment l'autorité vient aux aristocrates

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1986

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Alain Guillemin, « La terre, le père, le ciel ou comment l'autorité vient aux aristocrates », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.ciapnd


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En France, à la fin du XIXe siècle, non seulement dans la noblesse mais encore pour certaines fractions bourgeoises, l'appartenance à une famille ancienne, connue et estimée, est un des signes distinctifs de l'appartenance aux classes dirigeantes. Plus précisément, la tradition familiale fonctionne comme capital, c'est-à-dire comme rapport social de pouvoir, et se combine avec le capital culturel et le capital économique. Dans cette perspective, ainsi que le révèle l'examen des rapports entre nobles et paysans, dans un département bas-normand, la Manche, de la chute de la Restauration à l'avènement de la Troisième République, il apparaît que les représentants de l'aristocratie déploient un véritable « art de faire », en gérant rationnellement ces formes souvent liées de capitai social que constituent les relations et la famille. Ce patronage aristocratique représente une pratique cohérente, structurée par un système de valeur, dont les trois termes interdépendants pourraient être la terre, le père, le ciel.

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