Capital scolaire, menaces de déclassement et engagement total : les étudiants de l'ENSATT

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1 mars 2015

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Myriam Normand et al., « Capital scolaire, menaces de déclassement et engagement total : les étudiants de l'ENSATT », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.cizjci


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Ce rapport constitue une première étape d'une recherche sur les étudiants des écoles supérieures d'art. Il porte spécifiquement sur les étudiants de l'ENSATT (Ecole Nationale Supérieures des Arts et Techniques du Théâtre), une des plus anciennes et prestigieuses écoles de théâtre longtemps installée à Paris (ex "école de la rue Blanche") et présente à Lyon depuis 1995.Le rapport souligne les propriétés sociales très marquées des étudiants des différents départements de cette école (comédiens, scénographes, metteurs en scène, créateurs son, etc.). Massivement issus des couches moyennes salariées du secteur public (40 % d'entre eux ont une mère enseignante), ils se caractérisent par un fort capital scolaire ainsi que par une forte mobilité spatiale dans les différentes formations et activités qui ont précédé leur entrée dans l'école. Même s'ils n'en mesurent vraisemblablement pas l'intensité, ces étudiants (et notamment les étudiantes, majoritaires dans ces formations) "savent" qu'ils sont menacés par les difficultés matérielles à venir et plus généralement un fort déclassement (même s'ils n'emploient cette catégorie). Loin de les "décourager" cette perception du futur les conforte dans une vision agonistique du monde social

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