La médiation du corps du jeune enfant dans le jeu libre avec la nature

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Gillian Cante et al., « La médiation du corps du jeune enfant dans le jeu libre avec la nature », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.cjivgr


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Résumé Fr

En amont de cette contribution, il y a une enquête approfondie sur le jeu libre dans la « nature » pour le jeune enfant, dans le cadre d’une recherche doctorale. Dans le jeu libre de l’enfant avec la nature, deux faits sociaux méritent d’être relevés ici. En premier lieu, la « séparation » croissante entre l’enfant et son milieu « naturel », une distance existentielle. En second lieu, la prise de risque que comporte ce « jeu libre », pour l’enfant d’abord, mais également pour les autres acteurs impliqués : les professionnels éducateurs, les parents et les responsables des politiques publiques. Dans cette contribution, nous nous intéressons à deux questions en particulier : - la question de savoir quel est ce « corps » qui engage des risques pour l’enfant, mais aussi pour ses parents et les professionnels ? - la question de savoir en quoi le jeu libre, par l’action du corps propre de l’enfant, permet la rencontre développementale, entre « sa » nature, la nature qui continue en lui, et celle de son milieu, la nature qui résiste encore à toutes les constructions. Au stade de notre recherche, deux résultats peuvent être aujourd’hui esquissés et proposés à la discussion : - une configuration de dispositions sociocognitives articule l’affordance ressentie par l’enfant, i.e. les dispositions qu’il développe au contact de la nature par le jeu, et les savoirs mobilisés par les autres acteurs : les savoirs de référence des uns (professionnels, chercheurs) et les savoirs d’expérience des autres (parents, responsables politiques) ; - une anthropologie du corps devrait s’intéresser à ce jeu des distances et des « séparations » dans la perspective du « commun » qui constitue aujourd’hui l’horizon proprement politique de notre humanité. Summary This contribution is based on a preliminary in-depth investigation of free play in “nature” for young children, as part of a doctoral research project. The area of children’s free play in nature brings up two social aspects which merit particular attention. The first being that of a growing “separation” between the child and his or her “natural” environment, here qualified as an existential distance. The second pertaining to the risk-taking involved in outdoor "free play" for first the child, as well for the other actors involved: educators, parents and public policy makers. In this contribution, we are interested in two main questions: - What is our understanding of the "body" and the risks involved for the child, for the parents and for the professionals? - The question of knowing how free play, through the action of the child's own body, allows a developmental encounter between the child’s nature, the nature “within”, and that of the child’s environment, the nature that resists all constructions. At this stage of our research, two results can be sketched out and proposed for discussion: - a configuration of socio-cognitive dispositions articulates the affordance perceived by the child, i.e. the dispositions he or she develops in contact with nature through play, and the knowledge other actors mobilize: the referential knowledge of some (professionals, researchers) and the experiential knowledge of others (parents, politicians); - an anthropology of the body should take an interest in this interplay of distances and “separations” with the perspective of the “common” which today constitutes the political horizon of our humanity.

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