The Social media, regulators of collective emotions Les médias sociaux, régulateurs d’émotions collectives En Fr

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2015

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Résumé En Fr

According to Durkheim, when people face an important emotional event, they feel the fundamental anthropological need (1) to communicate and live it together, and (2) to refer to a supra-ordinate collective consciousness. When extraordinary social and media events occur, we show that social media play the role of « virtual collective consciousness» by regulating major collective emotions. This would be directly involved in the co-construction of a new socially shared meaning. From an extraordinary socio-emotional phenomenon (the death of Michael Jackson), we describe five processes involved in regulating negative collective emotions. This regulation would proceed differently depending on the identity of people. It would take place more rapidly in people whose identity is more « groupal ». On the contrary, social media favor a negative emotional rumination in people whose identity is more individual

Selon Durkheim, pour gérer un phénomène émotionnel majeur, les sujets sociaux éprouvent le besoin anthropologique fondamental de communiquer, de vivre collectivement leurs émotions et de se référer à une conscience collective supra-ordonnée. Dans le cadre d'événements socio-médiatiques extraordinaires, nous montrons comment les médias sociaux contribuent à construire une « conscience collective virtuelle » en régulant des émotions collectives majeures. Celle-ci serait directement impliquée dans la co-construction d’un nouveau sens socialement partagé. A partir d’un phénomène socio-émotionnel hors du commun (le décès de Michael Jackson), nous détaillons cinq processus intervenant dans la régulation des émotions collectives négatives. Cette dernière se déroulerait différemment selon l'identité des personnes. Elle s'effectuerait de manière plus rapide chez les personnes dont l'identité est davantage « groupale ». À l'opposé, les médias sociaux favoriseraient une rumination émotionnelle néfaste chez les personnes dont l'identité est davantage individuelle.

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