Pratiques poétiques du discours scolastique : images du divin chez André Mage de Fiefmelin (Saintonge, 1601)

Résumé Fr

Les Œuvres d’André Mage de Fiefmelin (1601) font du savoir scolastique un objet poétique : dans L’Ame humaine, le traité de physique d’Aristote De anima devient le support d’une poétique. Le lecteur est invité à interroger ce qu’est la « forme » individuelle qui se rend perceptible dans la matière que sont les textes d’autrui (Du Bartas, Duplessis-Mornay, Sponde, etc.), d’une part, et qui rend possible, grâce à son activité d’interprétation, la conversion du savoir naturel en double expérience du divin et de l’art, d’autre part. Aussi les poèmes d’un écrivain qui a choisi une position minorante en Saintonge glissent-ils néanmoins dans la littérature. Ronsard ainsi aristotélisé, la poétique de Mage modifie la poésie didactique et lui imprime une ambition visionnaire.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en