Y a-t-il un patrimoine de l’anthropocène ?: Désapprendre ou apprendre à percevoir au-delà de la différence entre nature et culture

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1 novembre 2021

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Nathanaël Wadbled, « Y a-t-il un patrimoine de l’anthropocène ?: Désapprendre ou apprendre à percevoir au-delà de la différence entre nature et culture », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10.4000/rechercheseducations.12023


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L’expérience du patrimoine n’est pas seulement celle d’une histoire passée ou d’un environnement naturel à propos desquels il est possible d’apprendre des choses. C’est également celle d’un certain rapport entre la nature et la culture caractéristique de la modernité : le patrimoine donne à voir un monde où les constructions humaines et les environnements naturels doivent être protégés l’un de l’autre pour être conservés. Ceux qui en font l’expérience intériorisent ainsi cette manière d’appréhender les choses où il n’y a pas de place pour l’anthropocène, définie comme l’environnement que les humains constituent avec un ensemble d'autres agents. Son existence est signalée dans certains espaces, mais ils restent à la lisière du patrimoine : les paysages ruraux et les ruines abandonnés. Les premiers sont inscrits dans le patrimoine sans pour autant que leur forme hybride ne trouve de catégorie pour être désignée. Les seconds en sont simplement exclus et sont constitués en anomalies. Pour engager la transition vers une conscience environnementale, il faudrait qu’ils soient reconnus comme un patrimoine de l’anthropocène qui aurait sa place légitime à côté des patrimoines culturels et naturels.

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