La vieillesse dans un contexte migratoire : identité et subjectivité à l’épreuve du vieillissement et de la migration

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2016

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Laura Julienne Ondoua et al., « La vieillesse dans un contexte migratoire : identité et subjectivité à l’épreuve du vieillissement et de la migration », Psychologie Clinique, ID : 10670/1.cmhrww


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Cet article s’inscrit dans le cadre d’une recherche transculturelle sur le vieillir dans un contexte migratoire. Il s’agit d’une réflexion sur la fonction de la culture, sur le processus migratoire (à travers les réaménagements identitaires qu’il induit), ainsi que sur le rapport du sujet à son vieillissement. En effet, si nous convenons avec Freud que notre propre mort nous est irreprésentable dans l’inconscient (1915), c’est donc à la culture que revient le soin de permettre au sujet de subjectiver sa propre mort, en se soumettant à sa condition de mortel (Govindama, 2000). Pour le sujet migrant, si dans la société d’accueil le déni de la mort s’observe, le pays d’origine, quant à lui, semble la célébrer en la lui rappelant en permanence à travers les nombreux rites de passage qui ponctuent les étapes de sa vie (Thomas, 1975). Le cas du sujet migrant, du fait de sa double appartenance culturelle, nous interpelle particulièrement car il doit se référer à un univers culturel et symbolique; mais alors lequel ? Une vignette clinique rendra compte de l’articulation entre psychisme et culture, ici à l’œuvre dans le travail du vieillir.

In line with a “cross-cultural” research work on ageing in a migratory context, this article is a primary investigation on the role that the following play : culture, the migratory process (through induced identity readjustments), and the relationship between the subject and ageing. While we agree with Freud (1915) that we cannot represent our own death in our subconscious, it appears that only culture can enable the subject to give meaning to live and face death by accepting his/her mortal status (Govindama, 2000, 2006). As for the migrant subject, while there is refusal of death in his/her host society, there rather seems to be death celebration in his/her home society. We are all the more interested in the migrant subject’s case because of his/her double cultural identity, which implies that he/she has to refer to a cultural, symbolic environment to be determined. Following a clarification of the concept of ageing, some illustration from our field research work at the Rouen-based Foyers SONACOTRA will enable us to access the link between psyche and culture that is being developed among our ageing subjects.

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