« L’humain est-il une chimère ?» [Extrait de l'article — Les articles sont publiés uniquement en français ; les traductions de l'extrait ont été réalisées par le collectif de la revue] « Dans son édition datée du 7 octobre 2006, le journal Le Monde nous informait que “trois équipes britanniques de biologistes de renom s’apprêtent à créer, via la technique du clonage, des embryons chimériques […] obtenus à partir d’un noyau de cellule humaine placé au sein d’un ovocyte de lapine ou de vache, préalablement énucléé”. Cette nouvelle avancée dans les possibilités scientifiques relance une problématique, régulièrement posée depuis l’avènement des technosciences et dont les éthiciens se sont emparés : en quoi la transgression de la barrière des espèces remet-elle en cause la définition de l’humain ? »
« Is the Human a Chimera?» « In its edition of 7 October 2006, the newspaper, Le Monde informed us that “three teams of well-known British biologists are on the point of creating, through the technique of cloning, chimerical embryos [...] obtained from the kernel of a human cell placed in the oocyte of a rabbit or a cow, which had previously been removed from the animal.” This new advance in scientific possibilities is another example of a problematic that has regularly been advanced since the advent of the technosciences, and which ethicists have seized upon: how does the transgression of the species-barriers call the definition of what is human into question? »
« Lo humano, ¿es una quimera? » « En su edición del 7 de octubre de 2006, el periódico Le Monde nos informaba que “tres equipos británicos de biólogos de fama mundial estaban a punto de crear, vía la técnica de la clonación, embriones quiméricos […] obtenidos a partir del nudo de la célula humana en el seno de un ovocito de coneja o de vaca, previamente enucleada”. Este nuevo avance en las posibilidades científicas relanza la problemática planteada a menudo desde la llegada de las tecnociencias. La ética se pregunta en qué la trasgresión de la barrera de las especies replantea la definición de lo humano. »
