Phénoménologie de l'être-malade et perversions

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2012

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Armelle Grenouilloux, « Phénoménologie de l'être-malade et perversions », L'information psychiatrique, ID : 10670/1.cpbklw


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Résumé Fr En Es

Dans la tradition phénoménologique, le paradigme de l’être-malade comprend le pathologique comme autant de pertes de pouvoir-être. Mais, ce paradigme prolonge également cette saisie du pathologique en discriminant particulièrement les pertes de pouvoir-être extrinsèques et intrinsèques tout en précisant leurs corrélats en matière de handicap psychique. Après avoir rappelé l’enjeu nosologique (discours sur ce que c’est qu’être malade) et non pas nosographique (corpus descriptif des maladies), de ce paradigme, nous nous demanderons s’il peut éclairer la clinique particulière des perversions ? Si tel était le cas, nous l’envisagerions dans la filiation de Lanteri-Laura, c’est-à-dire par l’examen de ce qui relie un certain nombre de théories psychopathologiques des perversions et « les représentations sociales qui aident notre culture à s’accommoder de l’existence des perversions et de la présence des pervers ».

Phenomenology of being-ill and perversionsIn the phenomenological tradition, the paradigm of being-ill is understood in the pathological sense as the loss of the capacity of being. However, this paradigm also extends the comprehension of the pathological to discriminate against an intrinsic loss of being, in particular, when specifying their correlates in the mental handicapped. After recalling the nosological issue (discussion on what it means to be mentally ill), and not nosographic (a descriptive corpus of the disease), of this paradigm, we will ask if it can shed any light on the particular clinical perversions ? If this were the case, we would consider it in connection with Lanteri-Laura, that is, by examining what connects a number of psychopathological theories of perversion and “social representations that help our cultures to accommodate to the existence of perversions and the presence of the perverted”.

Fenomenología del ser-enfermo y perversionesEn la tradición fenomenológica, el paradigma del ser-enfermo comprende lo patológico como otras tantas pérdidas de poder-ser. Pero este paradigma prolonga también esta aprehensión de lo patológico discriminando particularmente las pérdidas de poder extrínsecas e intrínsecas a la vez que precisa sus correlaciones en materia de deficiencia psíquica. Tras recordar lo que se juega en lo nosológico (discurso sobre qué es ser enfermo), y no en lo nosográfico (corpus descriptivo de las enfermedades), de este paradigma, nos preguntaremos si puede aclarar la clínica particular de las perversiones. Si así fuera, lo consideraríamos en la filiación de Lanteri-Laura, o se a con el examen de lo que relaciona cierto número de teorías psicopatológicas de las perversiones con “las representaciones sociales que ayudan nuestra cultura a avenirse a la existencia de las perversiones y la presencia de los perversos”.

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