Jacques Baillès, évêque, censeur et critique littéraire

Fiche du document

Date

18 avril 2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://hal.archives-ouvertes.fr/licences/etalab/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Jean-Baptiste Amadieu, « Jacques Baillès, évêque, censeur et critique littéraire », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.cpdupb


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Dans la « religieuse Vendée » du XIXe siècle, les recommandations de l’Église en matière d’ouvrages à lire ou à éviter influencèrent les lecteurs et les bibliothèques. Un évêque de Luçon s’illustra en particulier dans ce domaine. Nommé à la tête du diocèse en 1845, Jacques Baillès eut à cœur de surveiller les lectures de ses fidèles. S’il n’était pas rare qu’un évêque, au XIXe siècle, se prononçât parfois sur des ouvrages littéraires, le soin et le suivi que Baillès accorda aux lectures furent, en comparaison, exceptionnels. Cette vocation de censeur prend sans doute sa source dans le caractère bien trempé du prélat et dans le zèle épiscopal dont il se sentit investi. Sa surveillance des livres commença par des décrets ponctuels d’interdiction de tel ou tel titre dont il avait repéré la présence dans le diocèse, avant de se resserrer par une application stricte de l’Index romain et par l’élaboration d’un dispositif juridique et pratique de contrôle. La démission forcée de Baillès, en 1856, mit un terme à ce mouvement. Nommé consulteur à la Congrégation de l’Index par Pie IX, il continua son travail de censeur des Lettres françaises à Rome jusqu’à sa mort.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en