The ancient rock paintings of the Sahara : figurative anthropocentrism and territoriality Les peintures rupestres anciennes du Sahara : anthropocentrisme figuratif et territorialité En Fr

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15 décembre 2022

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Christian Dupuy, « Les peintures rupestres anciennes du Sahara : anthropocentrisme figuratif et territorialité », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.cq8rqc


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Résumé En Fr

The thematic correspondences between the ancient paintings of the Tassili-n-Ajjer, the Aramat, the Akukas, the Tibesti, the Ennedi, the Gilf Kébir, the Jebel Uweynat and its small satellite massifs, due to their large number and wide range, plead in favour from near to far of a transmission of concepts of humanoid essence, to which were receptive groups with distinct identities who had comparable technical knowledge, and who evolved in wooded savannah landscapes with permanent water bodies. Several areas of the bush were thus progressively marked with images of men, women, children, more or less close deceased ancestors, genies and beasts. Ordinary at the origin, these sectors became the territories of the authors of these representations, i.e. lands that they considered to have been inhabited for a long time, perhaps since time immemorial, by their forebears, which were nonetheless inhabited by extraordinary entities with whom mediations were required. These ancient paintings, predominantly anthropomorphic, would thus be consubstantial with local phenomena of ancestralisation-territorialisation. Iconographic, archaeological and palaeoecological data agree in dating these pictorial expressions between the end of the 7th and 4th millennia BC.

Les correspondances thématiques qui s’établissent entre les peintures anciennes de la Tassili-n-Ajjer, de l’Aramat, de l’Akukas, du Tibesti, de l’Ennedi, du Gilf Kébir, du Djebel Uweynat et de ses petits massifs satellites, de par leur nombre conséquent et leur large éventail, plaident en faveur d’une transmission de proche en proche de concepts d’essence humanoïde, auxquels furent réceptifs des groupes aux identités distinctes qui avaient des connaissances techniques comparables, et qui évoluaient dans des paysages de savane arborée avec plans d’eau permanents. Plusieurs espaces de brousse se sont ainsi trouvés progressivement balisés d’images d’hommes, de femmes, d’enfants, d’ancêtres défunts plus ou moins proches, de génies et de bêtes. Ordinaires au départ, ces secteurs sont devenus les territoires des auteurs de ces représentations, c’est-à-dire des terres qu’ils considéraient comme habitées de longue date, peut-être depuis des temps immémoriaux, par leurs aïeux, lesquelles n’en demeuraient pas moins peuplées d’entités extraordinaires avec qui s’imposaient des médiations. Ces peintures anciennes à prédominance anthropomorphe seraient ainsi consubstantielles de phénomènes locaux d’ancestralisation-territorialisation. Les données iconographiques, archéologiques et paléoécologiques s’accordent pour dater ces expressions picturales entre la fin du VIIe et le IVe millénaires av. J.-C.

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