Maurofilia en la leyenda de los Siete infantes de Lara, un rasgo excepcional de la épica española

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2013

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Irene Zaderenko, « Maurofilia en la leyenda de los Siete infantes de Lara, un rasgo excepcional de la épica española », Cahiers d’études hispaniques médiévales, ID : 10670/1.cr257o


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L’attitude de l’Espagne envers les Musulmans qui occupèrent pendant près de huit siècles une partie du territoire de la péninsule Ibérique est l’une des clés de son identité comme nation. C’est pourquoi il est important d’analyser la précoce apparition de la maurophilie dans la Légende des Sept Infants de Lara, dans laquelle Al-Mansûr (Almanzor) est présenté comme un gouverneur puissant – ce qu’il fut en effet –, mais aussi comme un personnage magnanime et plein de compassion. Le noble maure est capable de comprendre la douleur du père inconsolé des infants, de pardonner à celui-ci la mort de ses alguazils, de libérer son prisonnier, d’élever le fils de ce dernier à la cour de Cordoue et d’aider Mudarra quand le jeune homme décide de venger l’affront infligé à son père par le traître Ruy Vélasquez. Dans l’axiologie de la légende il n’y a pas d’opposition entre des valeurs religieuses mais entre loyauté face à trahison, courage et franchise face à couardise et duplicité.

La actitud de España hacia los moros que ocuparon durante casi ocho siglos parte del territorio de la Península Ibérica es una de las claves de su identidad como nación. Por eso es importante analizar la temprana aparición de la maurofilia en la leyenda de los Siete infantes de Lara, donde Almanzor es presentado como un gobernante poderoso, como en efecto lo fue, pero al mismo tiempo es un personaje magnánimo y compasivo. El noble moro es capaz de entender el dolor del desconsolado padre de los infantes, de perdonar la muerte de sus alguaciles, de liberar a su prisionero, de criar al hijo de éste en la corte de Córdoba y de ayudar a Mudarra cuando el joven decide vengar los agravios sufridos por su padre a manos del traidor Ruy Velázquez. En el eje axiológico de la leyenda no se contraponen valores religiosos sino lealtad contra traición, coraje y franqueza contra cobardía y duplicidad.

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