Busan-Séoul et retours: le train emballé de la longue modernité

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2018

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Alain Delissen, « Busan-Séoul et retours: le train emballé de la longue modernité », HAL-SHS : histoire, ID : 10.3917/criti.848.0051


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Résumé Fr

Il y aura bientôt vingt ans que Kim Jin-song, souhaitant rendre compte de la longue modernité coréenne, a publié « Laissez-nous danser ! ». Formation de la modernité en Corée. L’ouvrage, multiplement original, ne l’est ni par le sujet ni par le projet. Rien de plus répandu en effet que cette volonté de faire retour sur l’insertion chaotique et tragique de la péninsule coréenne dans le flux synchronisé de l’histoire du monde : c’est la tâche que se fixent, à la recherche d’un sens un peu apaisé, la plupart des historiens – et, au-delà, des intellectuels et des artistes – du monde coréen. Adoptant la forme d’un montage de documents, textuels et visuels, le livre de cet historien de l’art s’éloignait pourtant des canons de l’histoire universitaire. Installant une pluralité de voix, connues ou méconnues, un commentaire sensible se proposait de retrouver, au plus près des acteurs, l’incertitude – angoissée ou enthousiaste – des « maintenant » du passé, des « maintenant » dépassés. Derrière le déferlement subi des mots et des choses tombés d’ailleurs, il s’attachait à retrouver l’énergie primitive et l’étrangeté première d’un choc imparable – les efforts de toute une société pour l’apprivoiser, lui donner une forme et un sens à soi.

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