Expérimenter les relations entre artistes et scientifiques : l’appropriation de capteurs de mouvement par des danseurs

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2013

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Fabienne Martin-Juchat et al., « Expérimenter les relations entre artistes et scientifiques : l’appropriation de capteurs de mouvement par des danseurs », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.cs8ea2


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Résumé En Fr

We want to show here how recent innovations called Motion Capture, still being tested in laboratory on their potential uses, invite us to change our way to relate to the “technique”. We don’t want to question what the technique does to the social, nor what the social structures does to the technique, but we want to highlight the shifting principles that define interactions between technologies and humans. We therefore underline how using these motion sensors gives birth to different human modes of being present, co-present, or in a sensory and thymic interaction with technology. This article is based on experimental use tests, convoking both artists and engineers, questioning differently the relationship between technology, human and the interaction order. Our result is to question how using and being with these motion sensors, as a dancer, displace epistemological oppositions such as person/machine. It finally sheds light on how some others classical models can move, especially the semiotic decomposition of interaction processes and status.

Notre propos est de démontrer que des innovations récentes, nommées capteurs de mouvement et en cours d’expérimentation en laboratoires sur leurs potentiels d’usage, invitent à un changement de regard concernant le rapport à la technique. Il s’agit, non plus seulement, de se poser la question de ce que fait la technique au social ou bien de ce que les structures sociales font à la technique, mais plutôt d’interroger le déplacement des principes qui définissent les interactions entre technologies et humains. Il convient alors de souligner en quoi les usages des capteurs de mouvement mettent en exergue les modalités humaines de présence, de coprésence, d’interactions esthésiques et thymiques avec le technologique. Cet article prend pour terrain une phase expérimentale de tests d’usage, intégrant à la fois artistes et ingénieurs et questionnant différemment les rapports entre la technologie, l’humain et l’ordre interactionnel. À partir des résultats et sans anticiper sur les hypothèses qu’ils soulèvent, notre propos sera en particulier de questionner en quoi les usages et les pratiques des capteurs de mouvement par des danseurs questionnent les positions et les oppositions épistémologiques de type personne/machine, et les modèles classiques de décomposition sémiotique des processus et des statuts interactionnels.

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