Japanese-French business encounters since 1952: two opposite relations

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2016

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Patrick Fridenson, « Japanese-French business encounters since 1952: two opposite relations », Entreprises et histoire, ID : 10670/1.ct8bcj


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Dans l’électronique grand public, lorsqu’une mission de la firme française Thomson s’est rendue à Tokyo en 1970, elle n’a pas cru à la révolution du magnétoscope qui était en cours au Japon. Par la suite, Thomson n’a pu que saisir la main tendue par la firme japonaise JVC et vendre sous licence ses cassettes et ses magnétoscopes. Ce qui lui a permis de rattraper son retard et de se doter de ses propres produits. Elle a aussi créé un laboratoire à Tokyo pour rester au contact de l’électronique japonaise.Dans l’automobile, c’est une firme japonaise qui a produit sous licence la 4 CV Renault. En revanche, à partir de 1974 les missions envoyées au Japon par les constructeurs français ont rédigé des rapports dont les états-majors ont sous-estimé la portée. Mais bien plus tard, à partir de 1999, l’alliance nouée entre Renault et Nissan a été un franc succès et, au fil de son approfondissement, Nissan pèse sans doute plus aujourd’hui que Renault.L’article vise à évaluer et à comparer deux types de trajectoires qui ne diffèrent pas seulement selon les branches et les périodes, mais aussi selon les processus d’apprentissage. Dans les deux cas, le point d’origine est une situation de difficultés de l’un des partenaires. Mais la coopération peut aller plus loin que le transfert de technologie classique et déboucher sur une connexion plus profonde, pertinente à un nouveau stade de la globalisation et de l’organisation des réseaux.

In consumer electronics, when the staff of the French consumer electronics company Thomson visited Tokyo in 1970, they completely misinterpreted the impact of the video tape recorder (VTR) revolution in Japan. Subsequently they were only too happy to seize the opportunity to build a relationship with the Japanese company JVC, and initially to sell its VCRs and cassettes under license, in order to catch up with the breakthrough that this company had achieved. In the end, they decided to establish a research lab in Tokyo.In the automobile sector, however, it was a Japanese firm which became a licensee of its French counterpart, Renault, in order to produce the 4 CV. From 1974 onward, the trips to Japan made by executives of the French car makers gave rise to numerous reports that top managers generally underestimated. Nonetheless, the cooperation between Renault and Nissan, which started in 1999, was very successful and it has even been argued that it now makes Nissan more important in the alliance than Renault.This article assesses patterns of cooperation which not only differ according to industries and to periods, but that also seem to suggest a different kind of learning process. In both cases the learning process is based on difficulties, but it will be shown that relations can shift from traditional technology transfer to a deeper connection at a new stage of globalisation and a new phase of of network organisation.

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