1917-1918 : les soldats noirs américains au combat

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2012

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Olivier Lahaie, « 1917-1918 : les soldats noirs américains au combat », Inflexions, ID : 10670/1.cu6s25


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Au moment de l’entrée en guerre des États-Unis, les volontaires noirs affluent, à tel point qu’on peut bientôt lever deux divisions d’infanterie de couleur (les 92e et 93e). Pershing, commandant le corps expéditionnaire américain, est soucieux de conserver son autonomie face aux Français ; pourtant, il n’hésite pas à transférer les régiments d’infanterie de ces divisions à une armée française avide de renforts, décision qui trahit son a priori défavorable sur la valeur combative des troupes de couleur. Équipés et entraînés par les Français, les 369e, 370e, 371e et 372e régiments vont pourtant se battre bravement jusqu’à l’armistice. Or aucun ne participera au défilé de la Victoire ; pire, de retour au pays, les vétérans, auteurs pour certains de vaillants faits d’armes, seront impuissants à faire disparaître les mesures discriminatoires qui frapperont encore longtemps la communauté noire américaine…

When the United States entered the war, numerous black volunteers joined up, to the extent that it was soon possible to raise two infantry divisions (the 92nd and 93rd) of non-white soldiers. Pershing, who was commanding the American expeditionary force, was concerned to retain his independence of action from the French; yet he didn’t hesitate to transfer the infantry regiments from those divisions to a French army that was eager to have reinforcements, a decision that betrayed his unfavourable preconceptions about the fighting quality of non-white soldiers. And yet, when equipped and trained by the French, the 369th, 370th, 371st and 372nd regiments were to fight bravely until the armistice. But then, none of them took part in the Victory parade. Even worse: when they returned home, the veterans—in some cases responsible for valiant feats of arms—were powerless to get rid of the discriminatory measures that would long continue to burden black Americans.

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