Fotografia, ausencia y exterioridad Photographie, absence & extériorité, Es Fr

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1 avril 2019

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Gilles Picarel, « Photographie, absence & extériorité, », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.cuh9p9


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Résumé Fr

Si, d’un côté, l’extériorité spatiale, à travers la lumière, accule la photographie à ramener le différent et l’étranger au familier, à les enfermer dans le périmètre du soi du photographe, de sa jouissance et de son égoïsme, et si, d’un autre côté, le désir photographique peut-être assouvi dans un mouvement de retour vers le même, en quoi la photographie pourrait-elle éprouver l’extériorité ? Dans l’hypothèse où la photographie serait dans le « sillage des choses » (Argumentaire du Colloque), serait-il possible d’interroger cette trace, loin d’un attachement à la chose en soi ? Autrement formulé, la photographie peut-elle se détacher de toute dialectique du visible et de l’invisible ou du dévoilement et de la dissimulation aux accents ontologiques trop forts, pour penser l’objet ou le sujet photographié dans un ailleurs, une transcendance ou une absence qui ne révélerait aucun absent ? Ce mouvement photographique sans retour à l’origine est le problème directeur de cette communication. La question posée est celle de la possibilité, pour la photographie, d’une extériorité sans retour. Ce problème est tout d’abord travaillé à partir du geste photographique de retournement mis en place par Henri Cartier-Bresson, ensuite à partir du flou pratiqué par Antoine D’Agata, un flou comme obscurité, et enfin, à partir d’un au-delà du dévoilement possiblement à l’œuvre dans Photographie en robe de prêtre de Jean-Michel Othoniel.

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