Palais royaux d'Abomey, Les Dadassi du quartier Dossoémé

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Thierry Joffroy et al., « Palais royaux d'Abomey, Les Dadassi du quartier Dossoémé », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.cuphdq


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Les palais royaux d’Abomey renvoient généralement l’image de lieux monumentaux faits de murailles, de portails d’entrée, de vastes cours et des impressionnants Adjalala, ces grands bâtiments devant lesquels sont organisées de majestueuses cérémonies. Cette image a fortement été renforcée car ce sont ces éléments qui ont reçu la plus grande attention lors des programmes successifs de restauration.Si historiquement des travaux d’entretien et de réparation étaient réalisés, parfois en lien avec des faits historiques, c’est suite au grand incendie déclenché au moment de l’arrivée de l’armée coloniale, en 1894, que des travaux importants ont été menés, tout d’abord pour l’administration coloniale qui s’y était installée, plus tard comme monument historique, puis, à partir de 1944, pour abriter le Musée historique d’Abomey.Depuis le début de la période coloniale, habiter sur le site était interdit, ce qui fait que toutes les zones d’habitation ont été délaissées, laissant plus de la moitié du site inoccupé alors qu’à l’époque précoloniale, ces zones étaient habitées par les membres de la cour du roi, et par les familles rattachées aux palais de ses prédécesseurs.Il existe toutefois une exception à cette situation : le quartier Dossoémé. Son importance est telle que la famille royale s’est longuement battue pour qu’il soit progressivement réhabilité. Il a servi un temps à abriter les trésors du royaume qui avaient pu être sauvés en 1894.Mais le quartier Dossoémé est surtout le lieu de résidence des Dadassi, femmes qui ont la capacité d’incarner l’esprit des rois, et donc le lieu où peuvent être révélés tous les éléments forts de la royauté. L’allure modeste du quartier et sa protection limitée n’étaient probablement qu’une façon de mieux le protéger. N’étant qu’un groupe d’habitat parmi de nombreux autres, il serait bien difficile à identifier pour les non-initiés. Au-delà de son importance immatérielle, Dossoémé est aujourd’hui le seul témoignage tangible de l’organisation spatiale des zones d’habitation des Palais royaux d’Abomey

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