Supervisions en groupe et/ou analyse de pratique(s) professionnelle(s) ? L’enjeu décisif de la groupalité

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2019

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Jean-Pierre Vidal, « Supervisions en groupe et/ou analyse de pratique(s) professionnelle(s) ? L’enjeu décisif de la groupalité », Dialogue, ID : 10670/1.cvunoe


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Convoqué pour faire un travail 1) qui n’est pas psychanalytique 2) qui ne s’inscrit ni dans une psychanalyse, ni dans une psychothérapie 3) dont le prétexte professionnel porte essentiellement sur des faits, des événements 4) s’effectue en groupe et 5) dont le dispositif groupal est considéré comme déterminant, comment être et rester psychanalyste ? Si « c’est la théorie qui décide de ce qu’on observe » (A. Einstein), la clinique des situations plurielles et plurisubjectives oblige le psychanalyste à penser son travail dans la perspective de « l’extension de la psychanalyse » et des conséquences d’une « métapsychologie de troisième type » (R. Kaës). Mais le travail sur le fantasme – objet essentiel du psychanalyste – requiert de changer d’épistémologie et de quitter le paradigme de la psychologie, fondée sur une relecture en amont du concept freudien d’Inconscient. Dans ces situations, que peut être un travail de psychanalyste groupal, qu’est-ce qui le légitime ?

How, as you are called on to conduct work 1) that is not psychoanalytical 2) that does not form part of psychoanalysis or take place within psychotherapy 3) whose professional pretext bears essentially on facts, on events 4) that is pursued within a group and 5) whose group-based arrangement is regarded as being decisive, can you be and remain a psychoanalyst? While “It is the  theory which  decides what can be observed” (A. Einstein), clinical practice in plural and multi-subjective situations forces the psychoanalyst to construe his or her work in the perspective of “the extension of psychoanalysis” and the consequences of a “metapsychology of the third kind” (R. Kaës). However, work on the phantasm (the psychoanalyst’s essential concern) requires a change in epistemology and for us to leave behind the paradigm of psychology, based on a prior review of the Freudian concept of the unconscious. In such situations, what can group psychoanalytical work be, what legitimates it?

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