La nature en ville, des services... et des disservices. Le point de vue d'usagers et de gestionnaires d'espaces verts urbains français

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13 juin 2018

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Amélie Robert et al., « La nature en ville, des services... et des disservices. Le point de vue d'usagers et de gestionnaires d'espaces verts urbains français », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.cwrn96


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Lorsque la notion de services écosystémiques a fait son apparition, dans les années 1970, l’objectif était d’attirer l’attention sur la nécessité de préserver l’environnement, en soulignant les bénéfices apportés par la nature à l’Homme. Par la suite, surtout depuis la publication du Millenium Ecosystem Assessment (2005) qui a popularisé la notion, les usages se sont diversifiés et ils concernent désormais aussi l’aide à la décision. On s’attache alors à identifier et évaluer les services rendus par les différents écosystèmes, notamment dans le but d’améliorer l’aménagement du territoire. La nature en ville n’est pas épargnée par cet engouement pour la notion de services écosystémiques, loin de là ; les études se multiplient. On en souligne alors les avantages, en termes de bien-être. L’idée est désormais largement admise : la nature urbaine contribue au bien-être des citadins. Notre étude le confirme. Conduite par une équipe interdisciplinaire dans le cadre d’un projet financé par la Région Centre-Val de Loire (France), elle s’est focalisée sur les six chefs-lieux de départements de cette dernière : Chartres, Châteauroux, Blois, Bourges, Orléans et Tours ; avec l’objectif d’identifier les retombées de la nature pour ces municipalités et leurs administrés (dans un contexte de restrictions budgétaires). Dans ces six villes, nous avons notamment mené des observations in situ et des entretiens auprès d’usagers et de gestionnaires des espaces verts sélectionnés. De cette étude, il ressort que ces espaces, quels qu’ils soient (incluant les jardins familiaux), sont sources de services écosystémiques culturels : ce sont des lieux de sociabilité et d’apprentissage, où la nature participe au bien-être. Pour autant, elle n’a pas que des avantages : elle est aussi source de disservices ; ces « mauvais » services souvent oubliés dans la littérature. L’objectif de notre communication sera donc de présenter les bienfaits autant que les méfaits de la nature en ville pour le citadin.

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