La MàJ des femmes: Il grande ritratto (1960) et Galatea 2.2 (1995)

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2016

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Jean-Christophe Valtat, « La MàJ des femmes: Il grande ritratto (1960) et Galatea 2.2 (1995) », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.cyi8mb


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La créature féminine artificielle, longtemps associée dans la tradition littéraire à une imitation de la vie et de la beauté suffisant à provoquer l’amour d’un homme, repose sur une double logique : celle d’une féminité plus performative qu’essentialiste croisée à la projection d’un désir masculin idéaliste désireux d’être trompé. Poussées à leur extrémité, ces logiques laissent entrevoir, à l’ère des IA et des supercalculateurs, la possibilité d’une simulation désincarnée de la féminité qui serait toujours effective au point de permettre une interaction affective. L’exemple du Portrait de pierre de Dino Buzzati (1960) et de Galatea 2.2 de Richard Powers (1995) explorent cette possibilité pour mieux montrer, en concluant à une impasse, la nature projective de cette interaction et les clichés de la féminité qu’elle suppose, révélant aussi par là la nature projective et fantasmatique de notre rapport à l’ordinateur, cet Autre si proche et pourtant si opaque.

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