" ... ce silence inhumain " qui s'impose - réflexions sur les didascalies chez Racine, Schiller, Horváth et Beckett.

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17 novembre 2011

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Till Kuhnle, « " ... ce silence inhumain " qui s'impose - réflexions sur les didascalies chez Racine, Schiller, Horváth et Beckett. », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.czacxu


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Résumé Fr

Les pièces du classicisme français se distinguent du théâtre " baroque " par leur focalisation sur la parole dramatique, sans pour autant quitter la théologie politique qui marque ce XVIIe siècle. Le classicisme se distingue du " baroque " par le fait qu'il a recours à une représentation gestuelle assurant une amplification du discours. Le théâtre allemand quant à lui s'avère riche en didascalies quand il porte à la scène des emblèmes dramatiques. Le théâtre bourgeois du XVIIIe siècle lui emboîtera le pas. Or, dans une pièce comme Die Räuber de Schiller, les indications scéniques élargissent l'espace dramatique. Par-là, s'annonce un changement profond dans le discours dramatique : il ne suffit pas à lui seul à représenter le drame entier, à développer la fable. Dans le théâtre de Horváth et de Becket, les indications scéniques comblent ce vide créé par l'abandon du vrai dialogue dramatique. Ainsi, non seulement les didascalies deviennent nombreuses, mais elles structurent aussi la parole jusque dans son déroulement temporel. Souvent, on trouve l'indication " un temps " qui renvoie la parole à l'espace scénique. Ces pauses caractéristiques des pièces de Horváth comme de Beckett désignent cette faille par laquelle l'angoisse fait son intrusion dans notre quotidien afin de nous pousser à la parole, à une parole restant pourtant vide de sens.

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