2021
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.1484/m.lectio-eb.5.121282
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Hélène Rabaey, « Dette des traductions espagnoles des évangiles envers le Novum Testamentum d’Érasme et ses Annotationes », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.1484/m.lectio-eb.5.121282
Notre étude porte sur quatre traductions castillanes des Évangiles réalisées par Francisco de Enzinas (1543), Juan Pérez de Pineda (1556), Juan de Robles (redigée approximativement entre 1540 et 1558) et Casiodoro de Reina (1569). Nous avons examiné comment ces différents traducteurs ont traduit le premier chapitre de l’Évangile de saint Luc et dans quelle mesure ils suivent ou non le texte érasmien du Nouum Testamentum ainsi que les commentaires qu’Érasme avait faits à sa traduction dans ses Annotationes. L’intérêt est de mettre en lumière comment ont travaillé les traducteurs, le rapport de filiation entre les versions castillanes et les textes utilisés tant du côté catholique, au travers de la traduction et des commentaires de Juan de Robles, que du côté des réformés au travers des trois autres traductions.