La costa atlántica en la novela nicaragüense. Implicaciones de una frontera La côte Atlantique dans le roman nicaraguayen ou les enjeux d’une frontière Es Fr

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18 octobre 2019

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Nathalie Besse, « La côte Atlantique dans le roman nicaraguayen ou les enjeux d’une frontière », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/america.2995


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Résumé Fr

Au Nicaragua, la côte Caraïbe ou côte Atlantique trace une frontière saturée de questions identitaires ainsi qu’en témoignent les quelques romans qui s’intéressent à l’histoire de cette région. “El Reino Moskito” (La novela de la Costa Atlántica) (1991) de Bayardo Tijerino Molina remémore l’intégration forcée des ethnies locales sous l’ère sandiniste au nom de l’unité nationale et, en réaction à l’autoritarisme du pouvoir central, la contestation de différents groupes indigènes revendiquant leur autonomie. Columpio al aire (1999) de Lizandro Chávez Alfaro dénonce lui aussi un pouvoir arbitraire face auquel l’autre pose une limite en termes de légitimité ou de droit, lorsqu’il relate le moment historique qui a vu la région de la Miskitia être incorporée à l’État nicaraguayen en 1894. Il s’agira de montrer comment la frontière qui sépare la côte Atlantique et la côte Pacifique, s’avère d’abord une frontière géographique et culturelle cause et effet d’une profonde conflictualité, puis comment elle se constitue en frontière politique opposant à l’altérité une unité nationale. C’est également une frontière historique et mémorielle qui se dessine lorsqu’elle pose la question de la légitimité de l’espace autre, et dans le même temps discursive, indissociable de la confrontation des points de vue.

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