Culture et performance : Favoriser la performance des administrations publiques en opérationnalisant la (ré)volution culturelle préconisée par le Nouveau Management Public

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2025

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Julien Benomar, « Culture et performance : Favoriser la performance des administrations publiques en opérationnalisant la (ré)volution culturelle préconisée par le Nouveau Management Public », Revue africaine de management public, ID : 10670/1.d18562...


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Résumé En Fr

This article aims to explain the impact of a bureaucratic culture characterized by legal rationality and a logic of means on the performance of an administration. The researcher, a member of the management committee of a public development agency, hypothesizes that the agency's practices and values, i.e. its culture, potentially hinder overall performance. This hypothesis will be tested in a three-year case study to identify the factors that impede the achievement of certain operational or strategic results. The article's first conclusion is that bureaucratic culture is a performance factor in the achievement of the traditional objectives of legitimacy, compliance, quality and equity, while at the same time it is an impediment to the efficiency and effectiveness objectives of the NMP reform. In this sense, culture can be likened to a risk - cultural risk. The second contribution lies in the proposal of a concrete and directly applicable methodology for managing culture in order to make it evolve in the direction advocated by the NMP. This methodology enables us to move beyond the confrontation between pre-NMP values (associated with a bureaucratic culture) and post-NMP values (associated with a results-oriented culture), by proposing a reconciliation of two logics, each bringing its own added value at both operational and strategic levels.

Cet article vise à expliciter l’impact de la culture bureaucratique caractérisée par la rationalité juridique et une logique de moyens sur la performance d’une administration. Le chercheur, membre du comité de direction d’une agence publique de développement, formule l’hypothèse que les pratiques et valeurs de l’agence, à savoir sa culture, entravent potentiellement la performance globale. Cette hypothèse sera testée au cours d’une étude de cas d’une durée de trois années permettant l’identification des facteurs d’entrave à l’atteinte de certains résultats opérationnels ou stratégiques. La première conclusion de l’article est que la culture bureaucratique constitue un facteur de performance dans l’atteinte des objectifs traditionnels de légitimité, de conformité, de qualité et d’équité, tandis qu’elle constitue parallèlement un facteur d’entrave aux objectifs d’efficience et d’efficacité issus de la réforme du NMP. En ce sens la culture est susceptible d’être assimilée à un risque, le risque culturel. La seconde contribution réside dans la proposition d’une méthodologie concrète et directement applicable de gestion de la culture afin de la faire évoluer dans le sens préconisé par le NMP. Cette méthodologie permet de dépasser la confrontation de valeurs pré-NMP (associée à la culture bureaucratique) et post-NMP (associée à la culture du résultat) en proposant une réconciliation de deux logiques apportant chacune sa plus-value sur les plans opérationnels et stratégiques.

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