Le Complexe des trois singes : Essai sur l’animalité humaine

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2017

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Étienne Bimbenet, « Le Complexe des trois singes : Essai sur l’animalité humaine », L'Ordre philosophique, ID : 10670/1.d27da0...


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Quelque chose a changé dans notre rapport aux animaux. La «cause animale» est à l’ordre du jour, et le vivant humain est désormais plus essentiellement animal qu’humain. Cela s’appelle un zoocentrisme: au centre de notre humanité, l’animalité.En apparence, nous avons tout à gagner à cette nouvelle image de l’homme. Elle nous vient de la biologie de l’évolution, qui nous a situés, quelque part dans l’ordre des primates, en bonne compagnie avec nos cousins les grands singes. Elle est aussi un appel à réformer et à moraliser nos relations avec les animaux que nous exploitons: on respecte d’autant mieux qui nous ressemble. Enfin l’animalité humaine fait de nous des esprits forts, qui ont su en finir avec les dualismes et les grands partages métaphysiques d’antan. Bref: c’est à tous égards une pensée progressiste, car ouverte à la science, généreuse envers les animaux, et philosophiquement éclairée. Il se pourrait pourtant que ces raisons d’en finir avec la différence homme-animal ne soient qu’un ensemble de pensées bancales qui, entre oubli des sciences humaines, réduction de la vie humaine à sa seule vulnérabilité et déni de ce que nous vivons en première personne, composent finalement le portrait idéologique d’un progressisme stérile.Pouvons-nous échapper au «complexe des trois singes», ces trois façons de méconnaître ce que nous vivons et faisons comme vivants humains ? Et pouvons-nous imaginer un progressisme de vérité conscient de tout ce que nous devons aux animaux sans pour autant renier ce que nous sommes ? Étienne Bimbenet est professeur de philosophie contemporaine à l’université Bordeaux Montaigne. Il est notamment l’auteur de L’Animal que je ne suis plus (Gallimard, 2011), et de L’Invention du réalisme (Cerf, 2015).Sommaire : Pages de début (p. 3-7)| Chapitre 1. Un zoocentrisme (p. 9-36)| Chapitre 2. Un naturalisme (p. 39-77)| Chapitre 3. Un moralisme (p. 79-143)| Chapitre 4. Une antimétaphysique (p. 145-208)| Chapitre 5. Un naturalisme de la seconde nature (p. 211-245)| Chapitre 6. L’absolutisme du vivant humain (p. 247-284)| Chapitre 7. Une éthique de la différence animale (p. 285-331)| Conclusion (p. 333-340)| Index des noms (p. 341-345)| Pages de fin (p. 347-349).

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