Le territoire contre le réseau ? Fermetures de rues et nouvelles formes de gouvernance urbaine à Johannesburg, Nairobi et Ibadan

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2006

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Seyi Fabiyi et al., « Le territoire contre le réseau ? Fermetures de rues et nouvelles formes de gouvernance urbaine à Johannesburg, Nairobi et Ibadan », Flux, ID : 10670/1.d2ad98...


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Résumé En Fr

Johannesburg, Ibadan and Nairobi have recently witnessed the rapid development of enclosed neighborhoods, i.e. neighborhoods whose access is controlled by a group of residents by the closing-off (through temporary or permanent barriers, with or without a pedestrian access) of the streets leading to these neighborhoods. This form of territorial construction, mostly motivated by security concerns, raise important challenges to the management of metropolitan areas – in terms of traffic flows and mobility, as well as in terms of exclusion and urban fragmentation. The paper will analyze the power conflicts at several scales raised by road closures and their consequences in terms of urban governance restructuring, in a comparative perspective. Highly politicized debates in Johannesburg where mobility and segregation are particularly sensitive questions, public apathy in Ibadan where self-organisation is the dominant mode of urban regulation, and growing formalisation of locally-based urban management in Nairobi, present a contrasted set of political analyses for this common contemporary urban form.

Johannesburg, Ibadan et Nairobi ont toutes trois connu récemment le développement rapide de quartiers enclos, c’est-à-dire de quartiers dont l’accès est contrôlé par un groupe de résidants grâce à la fermeture, partielle ou complète, temporaire ou permanente, des rues les desservant. Cette forme de repli territorial à préoccupation essentiellement sécuritaire pose d’importants défis au fonctionnement métropolitain – en termes de circulation et de mobilités, en termes d’exclusion et de fragmentation urbaines. L’article se propose d’examiner les conflits de pouvoir multiscalaires engendrés par les fermetures de rues, et leurs conséquences en termes de recomposition de la gouvernance urbaine, dans une approche comparative. La politisation des débats à Johannesburg où les questions de mobilité et de ségrégation prennent une résonance particulière, l’apathie publique à Ibadan où les formes d’auto-organisation sont domi-nantes, la formalisation croissante d’initiatives de gestion locale à Nairobi, offrent une palette d’interprétations politiques contrastées pour cette forme urbaine contemporaine partagée.

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