Faire de la recherche en pratiquant la conservation-restauration : porosité, concurrence et articulation des activités savantes et consultantes

Fiche du document

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/sdt.42904

Collection

Archives ouvertes

Licence

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/




Citer ce document

Léonie Hénaut et al., « Faire de la recherche en pratiquant la conservation-restauration : porosité, concurrence et articulation des activités savantes et consultantes », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.4000/sdt.42904


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In this article, we propose to revisit the distinction well established in the literature between scholarly work and consultant work by studying the conservators-restorers who "do research" while practicing conservation-restoration of cultural property. We first show that research in conservation can be described as a continuum of activities between two poles, or networks of expertise, a consulting network and a scholarly network, defined by specific workplaces, products, tools and audiences. We then argue that joining the network of expertise specific to scholarly research brings benefits but also dilemmas to individuals, depending on their working conditions and background. Finally, we show that the conservators-restorers who manage to maintain their involvement in scholarly research while carrying out conservation operations articulate these activities according to two logics, segmentation and integration.

Dans cet article, nous proposons de réexaminer la distinction établie dans la littérature entre les activités savantes et consultantes en étudiant les conservateurs-restaurateurs et conservatrices-restauratrices des biens culturels qui « font de la recherche ». Nous montrons d'abord que la recherche en conservation-restauration peut s'analyser comme un continuum de situations d'activité comprises entre deux pôles, l'un consultant et l'autre savant, correspondant chacun à un réseau d'expertise défini par un ensemble de lieux de travail, de produits, d'équipements et d'audiences spécifiques. Nous verrons ensuite que s'inscrire dans le réseau d'expertise propre à la recherche savante est porteur de bénéfices mais aussi de dilemmes qui diffèrent selon les situations d'emploi et les ressources des individus. En dernier lieu, nous montrons que les conservateurs-restaurateurs et les conservatrices-restauratrices qui parviennent à maintenir leur implication dans la recherche savante tout en réalisant des opérations de conservation-restauration suivent deux logiques d'articulation de leurs activités, la segmentation et l'intégration.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en