Les revues d’après-guerre : notes sur Contrepoints et Polyphonie

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2018

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Cécile Quesney, « Les revues d’après-guerre : notes sur Contrepoints et Polyphonie », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.d379gx


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Cet article propose d’observer les conditions d’apparition et les enjeux intellectuels et esthétiques de deux revues de musique nées après la Libération, Contrepoints et Polyphonie, dont l’histoire demeurait encore largement inexplorée. En 1946 paraît le premier numéro de Contrepoints, une « revue de musique » dirigée par Frédéric Goldbeck qui propose un espace de libre débat sur tous les aspects de la musique et connaitra au total 8 numéros entre 1946 et 1952. Un an et demi plus tard, une nouvelle revue dirigée par le musicien belge André Souris voit le jour : Polyphonie, qui publiera 12 numéros jusqu’en 1956. La nouveauté, par rapport à Contrepoints, réside dans un projet exclusivement centré sur la « pensée musicale contemporaine » et sur la recherche de l’« objectivité ». En dépit des difficultés économiques, ces deux revues s’imposent rapidement dans le milieu musical et signent l’apparition d’un genre nouveau, au sein duquel la critique traditionnelle est remplacée par un discours de plus en plus spécialisé sur la musique. Elles sont également marquées par les conflits politiques de l’après-guerre et de la Guerre froide : ainsi la question de l’engagement du musicien occupe-t-elle une place significative dans Contrepoints qui devient le lieu d’un débat sur la liberté et les devoirs du créateur.

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