Du « dirty work » au « dirty dust » Efforts de contrôleurs de gestion pour entrer dans le processus de décision

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Jérémy Morales et al., « Du « dirty work » au « dirty dust » Efforts de contrôleurs de gestion pour entrer dans le processus de décision », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.d40445...


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Dans ce papier, nous tentons d'analyser, par une étude ethnographique, la construction de l'identité professionnelle des contrôleurs de gestion. Comme nous allons le voir, au sein du même groupe – les contrôleurs de gestion d'une entreprise donnée – plusieurs trajectoires apparaissent. En particulier, ils vont tenter d'éviter et de déléguer ce qu'ils considèrent comme du « sale boulot ». Or, nous allons voir que des contrôleurs peuvent avoir des visions différentes de ce qui constitue le sale boulot. Considérer certaines tâches comme dégradantes implique une orientation spécifique du métier. En retour, vouloir donner une direction particulière au métier revient à définir ce qui doit constituer le sale boulot. Le positionnement de la fonction, l'identité professionnelle est alors liée aux goûts personnels des individus. La construction d'une identité professionnelle dépend donc de la rencontre d'attributs individuels, organisationnels et professionnels. S'il n'est pas possible de déléguer ce sale boulot, il s'agira pour le moins de le rendre invisible. Le dirty work se transforme en dirty dust, qui doit rester dans l'ombre. Comme nous allons le voir, c'est ce passage du dirty work au dirty dust, et ses différentes modalités, qui permettent de comprendre la construction des identités de contrôleurs de gestion.

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