Mère de famille ou nonne. Dialectique éducative au XVIIe siècle

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9 mars 2006

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Annie Tschirhart, « Mère de famille ou nonne. Dialectique éducative au XVIIe siècle », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.d45e1r


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Résumé Fr

En matière de représentations de l'enfant, le XVII e siècle, constitue un point de rencontre entre un courant traditionaliste et des idées plus modernes issues du courant humaniste. Si la tradition considère l'en-fance comme une période absurde voire incompréhensible dont il faut craindre la perversité, les principes humanistes prônent l'éducabilité de l'être humain, sa misère, certes mais aussi sa grandeur. Ainsi l'état d'infirmité (aetas infirma) qui caractérise la jeunesse nécessite de l'éduquer dans des lieux spécifiques. Cette prise en charge est d'autant plus forte que les jeunes bénéficient, d'une part, de la lutte d'influence entre catholiques et protestants et d'autre part, de l'investissement financier et idéologique de la bourgeoisie qui voit dans l'instruction de la jeunesse un moyen de former une élite et des cadres qui assureront son pouvoir naissant. Cette population scolaire est essentiellement masculine et si l'on assiste au développement des collèges confessionnels entre la fin du XVI e et le XVII e siècle, si le réseau scolaire est presque terminé vers 1650, indiquant ainsi que la plupart des élites sociales se sont ralliées à ce modèle éducatif, on doit constater que le collège de l'Ancien Régime a ignoré les filles. Représentations féminines La raison de cette ignorance est liée aux représentations négatives de la femme issues des Anciens et légitimées par le savoir scientifique

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