How does moving along to music influence its later recognition?

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2015

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Mathieu Peckel et al., « How does moving along to music influence its later recognition? », L’Année psychologique, ID : 10670/1.d47524...


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Résumé En Fr

The present study addressed whether moving along to music can enhance its later recognition. According to the notion of musical affordances, participants should be able to move along to music without any previous knowledge of it. Furthermore, the literature on embodied music cognition and musical affordances suggest that perception of music is strongly linked to the action schemata associated with it. Accordingly, when hearing a song, movement patterns that are associated with it should be accessed and act as a memory cue. Participants were either requested to move along to music (Dancing), to imitate playing an “air instrument” (Mime) or simply to listen to the musical excerpts (Listening). Results showed that participants in the Listening condition performed better than participants in the dancing and mime conditions. The performances in the Dancing and Mime conditions did not differ. Our results suggest that these participants were able to move along with music but did not create a multimodal representation of the learning event. We argue that these participants processed music in a shallower and more perceptual fashion than listeners. Our results are discussed in terms of involvement in the motor task and depth of processing related to the expression of musical affordances.

Cette étude visait à déterminer si bouger sur la musique améliore sa reconnaissance ultérieure. Selon la notion d’affordance musicale, les participants devraient être capables de bouger sur la musique sans aucune connaissance préalable de celle-ci. De plus, la littérature sur la cognition musicale incarnée et les affordances musicales suggèrent que la perception de la musique est étroitement liée aux schémas moteurs qui lui sont associés. Ainsi, lors de l’écoute d’une chanson, les patterns moteurs qui lui sont associés devraient être activés et servir d’indice mnésique. Les participants devaient bouger sur la musique (Danse), faire semblant de jouer un « Air Instrument » (Mime) ou simplement écouter les extraits musicaux (Écoute). Les analyses ont montré que les participants dans la condition Écoute ont obtenu de meilleurs résultats que les participants dans les conditions Danse et Mime. Les performances dans ces deux dernières conditions ne différaient pas. Nos résultats suggèrent que ces participants ont été capables de bouger sur la musique mais n’ont pas créé de représentation multimodale de la phase d’apprentissage. Nous soutenons que ces participants ont traité la musique de manière plus superficielle et perceptuelle que les participants dans la condition Écoute. Nos résultats sont interprétés en termes d’implication motrice dans la tâche ainsi qu’en termes de profondeur de traitement associée à l’expression d’affordances musicales.

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