Le regard épistolaire chez Arnaud Desplechin : à la manière de Truffaut et Bergman

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20 juin 2024

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Dans une grande majorité de ses films, Arnaud Desplechin met en scène une lettre oralisée par un acteur face caméra. Ce procédé est une réminiscence de certains films de Bergman (Les Communiants, Sonate d’automne) et Truffaut (Les Deux Anglaises et le Continent, L’Histoire d’Adèle H.). Il permet notamment de donner à entendre l’intériorité des personnages, mais l’effraction du regard caméra lui donne aussi une frontalité qui peut conduire au malaise. Il est enfin pour Desplechin le moyen maniériste tout à la fois de s’inscrire dans la filiation de ses aînés et de se distinguer d’eux en proposant des variations du procédé.

In most of Arnaud Desplechin’s films, a letter is verbalized by an actor facing the camera. It’s a reminiscence of Bergman’s films (Winter’s Light, Autumn Sonata) and Truffaut (Two English Girls, The Story of Adèle H.) The characters interiority can be in this way heard and understood, but the look to camera can also be a frontal and awkward breaking into the audience’s space. The epistolary look is for Desplechin at the same time a mannerist way to be in line with his elders and to be different from them by proposing variations.

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