D’un char à l’autre : reconfiguration culturelle et religieuse de la deuxième Olympique de Pindare dans l’Ode I, 12 d’Horace

Fiche du document

Date

mars 2022

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Es Fr

Oda Ode

Citer ce document

Maxime Pierre et al., « D’un char à l’autre : reconfiguration culturelle et religieuse de la deuxième Olympique de Pindare dans l’Ode I, 12 d’Horace », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10670/1.d5365c...


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Olympic occasions and choral culture don’t exist in ancient Rome as the did in archaic Greece. Yet, did The genre of epinikion completely disappear? Instead of artificially imitating a kind of song that was not fitting to Augustan Rome, Horace, in the Ode I, 1, creates a Roman rewriting of the Greek genre. Instead of the chariot of the olympic winner of the Horses’s race, he introduces the chariot of triumph. Thus, Horace can write an epinikion without athletic values, celebrating instead the glorious wars of Roman empire. Instead of drawing any personal genealogy, he celebrates the history of Rome. He also substitutes the Roman empire to the athletic geography. This mimesis is perfectly fitting to the now order of imperial time: it does’nt celebrate a local event but open a monument, a space of eternity. Now, instead of the Olympic Zeus, we have Jupiter Capitolus ruling the world with Augustus at his side.

Malgré la disparition de l’occasion olympique et de la culture du chant choral une renaissance du genre de l’épinicie est–elle possible à Rome ? Véritable tour de force, l’Ode I, 12 d’Horace détourne le référent culturel et religieux grec au profit d’une reformulation culturelle romaine de ce genre. Substituant le char du triomphe au char olympique, Horace construit une épinicie vidée se ses valeurs athlétiques au profit d’une ode guerrière, célébrant les vertus du princeps. Ce faisant, le poète romain se livre à un jeu de substitution: l’histoire romaine remplace les généalogies familiales. L’empire et sa capitale, Rome, remplacent la géographie grecque des jeux. Cette mimésis est reformulée selon les exigences politiques, religieuses et littéraires du moment : elle ne fabrique pas un événement mais au seuil des livres des Carmina, un monument à la gloire des Julii et du princeps, nouveau Héros et second de Jupiter capitolin sur terre.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines