Les intermittences du nom d'auteur dans les premiers recueils collectifs (1597-1607)

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2013

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Melaine Folliard, « Les intermittences du nom d'auteur dans les premiers recueils collectifs (1597-1607) », Littératures classiques, ID : 10670/1.d5448k


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Analysée selon l’histoire de la propriété littéraire, la masse des recueils collectifs publiés entre 1597 et 1630 constitue un cas exemplaire dans la mesure où succède à une première époque marquée par la disparité des usages en matière de nom d’auteur (1597-1607) un temps où le nom de l’écrivain marque systématiquement un texte (1609-1630). Principalement nommé, l’auteur devient une catégorie esthétique et définit de façon tranchée un statut fonctionnel pour le texte poétique. L’expérience que nous souhaitons engager ici repose justement sur des textes saisis en défaut d’auteur. Est-il possible d’appréhender un statut spécifique pour des poèmes qui ne portent pas, ou pas toujours, le nom de leur auteur ? Dans les premiers recueils collectifs, l’anonymat possède-t-il une fonction purement négative (que l’histoire corrigerait) ou bien des fonctions spécifiques, esthétiques ou sociales ? En amont du siècle de Furetière, faut-il penser que l’anonymat est une qualité discrète de l’auteur ? Ou bien peut-on le concevoir en dehors de l’auteur ?

Intermittences of the Name of the Author in the First Collective Miscellanies (1597-1607)Analysed according to the criteria of literary ownership, the mass of collective miscellanies published between 1597 and 1630 is exemplary given that, after a period characterised by considerable disparity in the use of authorial name (1597-1607), comes a period where the author’s name is systematically adjoined to the text (1607-1630). When usually named, the author becomes an aesthetic category and takes on a definite function in respect of the poetic text. The experiment we will try out here relies therefore on texts lacking an author. Is it possible to conceive of a specific status for poems that do not, or do not always, bear their author’s name ? In the first collective miscellanies, does anonymity have a purely negative function, which historical evolution was to correct, or specific functions, whether aesthetic or social ? On the verge of Furetière’s century, must one think that anonymity is a discrete quality of the author’s ? Or is it possible to conceive of it as exterior to the author ?

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