The grounded violence. Reflexion about power relations in Guatemala from the empty exhumed graves La violencia en la tierra. Una mirada a las relaciones de poder en Guatemala desde las fosas de exhumación vacías La violence enracinée. Un regard sur les relations de pouvoir au Guatemala à partir des fosses exhumées vides En Es Fr

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28 mars 2021

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Clara Duterme, « La violence enracinée. Un regard sur les relations de pouvoir au Guatemala à partir des fosses exhumées vides », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/nuevomundo.84003


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Résumé En Fr

In a national context where the history of the armed conflict (1960-1996) and the violence resulted in 200 000 victims of massacre and forced displacement, most of them Indigenous) have been historically ignored, exhumations have become a key element for the victim recognition in Guatemala. The uncovering of the bones constitutes evidence of the violence, while their transformations (exhumation, identification and re-inhumation) affects the social and geographical landscape. Less attention has been paid to those cases where no remains appear. Such cases allow us to analyse how silenced violence lingers in the daily lives of survivors, rooted in the land as it is a marker of the social inequalities affecting both the living and the dead.

Dans un contexte national où l’histoire du conflit armé (1960-1996) et la violence qu’il a produit (200 000 victimes massacrées, la plupart d’entre elles Indigènes) ont été historiquement ignorés, les exhumations sont devenues un élément central de la reconnaissance des victimes guatémaltèques. La découverte des ossements constitue une preuve de la violence, tandis que les transformations dont ils font l’objet (exhumation, identification et ré-inhumation) affectent le paysage social et géographique. Les cas où aucun reste humain n’apparaît suscitent moins l’attention. Pourtant, de tels cas permettent d’étudier comment la violence silencieuse perdure encore aujourd’hui dans la vie quotidienne, enracinée dans la terre qui est un marqueur des profondes inégalités sociales qui affectent à la fois les vivants et les morts.

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