La chaire et le comptoir ou « la science créatrice de richesse ». Les intérêts lyonnais en Syrie : l’université et la Chambre de commerce (1894-1920)

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2010

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Laurent Ducol, « La chaire et le comptoir ou « la science créatrice de richesse ». Les intérêts lyonnais en Syrie : l’université et la Chambre de commerce (1894-1920) », MOM Éditions, ID : 10670/1.d6885a


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Cet article est composé à partir du diplôme d’études approfondies de Laurent Ducol, Lyon et le Levant, 1860-1920, préparé à l’université Lumière-Lyon 2, sous la direction de Claude Prudhomme, en 1993-1994. Laurent Ducol s’intéresse aux relations entretenues par deux des principaux acteurs de la défense des intérêts lyonnais en Syrie, l’université et la chambre de commerce, à partir des fonds d’archives de ces deux établissements, complétés par ceux des sociétés savantes et par les archives privées de la famille Morel-Journel. Il décrit tout d’abord le rapprochement entre l’université et la chambre de commerce de Lyon, tel qu’il se manifeste à partir de 1894 au Congrès international de l’enseignement supérieur, puis dans le réseau des sociétés savantes péri-universitaires locales et nationales, comme l’Association française pour l’avancement des sciences, dont la conception des rapports entre science et société – au travers de l’animation et de la vulgarisation scientifique et avec l’ouverture au monde industriel – est proche de celle qui unit l’université et la chambre de commerce de Lyon. Laurent Ducol s’attache ensuite au personnage d’Ennemond Morel, qui se trouve au coeur de tous les réseaux lyonnais : vice-président de la chambre de commerce, à la tête de nombreuses sociétés savantes, membre des différents organismes chargés de gérer les projets des écoles de droit et d’ingénieurs de Beyrouth, enfin président du Comité lyonnais des intérêts français en Syrie. Il étudie ensuite la composition et l’action de ces « comités d’influence » – Comité d’expansion universitaire en Orient, Association lyonnaise pour le développement à l’étranger de l’enseignement supérieur et technique, Comité lyonnais des intérêts française en Syrie – ainsi que leur capacité à déborder la scène lyonnaise, comme le montrent l’organisation à Marseille du Congrès français de la Syrie, puis l’envoi d’une mission en Syrie en 1919, ou encore les relations qui unissaient Ennemond Morel et Robert de Caix, du Comité de l’Asie française. Il évoque enfin une autre conception de l’Orient et de l’action de la France au travers de la figure de Robert Laurent-Vibert.

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