2010
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Anaïs Tillier, « Notes sur l'icherou », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.d6aimy
À la suite des brillants travaux de S. Sauneron et J. Yoyotte sur l'icherou, cet article revient sur certains aspects. Des textes du temple d'Hathor à Dendera mettent en lumière le rôle rituel de " faire un icherou ", dans le cadre de l'apaisement de la Déesse Lointaine et du retour de la crue. Un émissaire de Sekhmet, appelé le " Faiseur-d'icherou ", pourrait remplir la même fonction : apaiser la déesse et lui offrir un lieu propice à la naissance de sa progéniture. L'origine naturelle de l'icherou est liée à la crue, comme le rapportent les récits mythologiques sur le creusement du lac de Mout à Karnak. Le lac fait référence aux mares d'eau apparaissant à la lisière du désert, avant le gonflement du fleuve. Ce phénomène correspond à la fonction mythologique de l'icherou dans l'apaisement et le retour de la Déesse Lointaine, avant l'arrivée de la crue.