Impact du virus Zika sur la fertilité masculine et sur la prise en charge en assistance médicale à la procréation

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2024

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Christophe Pasquier et al., « Impact du virus Zika sur la fertilité masculine et sur la prise en charge en assistance médicale à la procréation », Médecine de la Reproduction, ID : 10670/1.d7cda0...


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Résumé En Fr

Since the 2015-16 epidemic, the Zika virus has been considered as a virus with a high emergence potential and a major impact on public health due to the severe neurological sequelae, particularly congenital. This arbovirus is mainly transmitted by mosquitoes (Aedes) and is also transmitted by blood, transplacental and sexual routes. Infection of support cells and the germ line, as well as seminal excretion of the virus, are frequent at the start of infection, with infectivity possible up to 3 months after contamination. During a period of active circulation (permanent exposure), management in AMP remains complicated and requires recourse to serological (elimination of an infection that is more than one month old) or molecular (elimination of seminal excretion) controls. In men, the impact on sperm parameters appears to be moderate and transient. The 2022 French recommendations set out the various possible situations, but they are likely to evolve in line with epidemiological developments and the availability of preventive and curative measures.

Depuis l’épidémie de 2015-2016, le virus Zika est considéré comme un virus avec un fort potentiel d’émergence et un impact majeur en santé publique, du fait des séquelles neurologiques sévères, en particulier congénitales. Cet arbovirus, principalement transmis par les moustiques Aedes, est également transmis par voies sanguine, transplacentaire et sexuelle. L’infection des cellules de support et de la lignée germinale, ainsi que l’excrétion séminale du virus, sont fréquentes en début d’infection, avec une infectiosité possible jusqu’à trois mois après une contamination. En période de circulation active (exposition permanente), la prise en charge en assistance médicale à la procréation reste compliquée et impose le recours aux contrôles sérologiques (élimination d’une infection de plus d’un mois) ou moléculaires (élimination d’une excrétion séminale). Chez l’homme, l’impact sur les paramètres spermatiques semble modéré et transitoire. Les recommandations de l’Agence de biomédecine de 2022 précisent les différentes situations possibles, mais elles sont susceptibles d’évoluer en fonction de l’évolution épidémiologique et, à terme, des moyens préventifs et curatifs disponibles.

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