Resources, territories and conflicts: cattle breeding and mining in West Central Africa Ressources, territoires et conflits : élevage bovin et exploitation minière dans l'Ouest centrafricain En Fr

Fiche du document

Date

30 novembre 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr

Ouest centrafricain

Citer ce document

Julie Roselyne Betabelet Wouloungou, « Ressources, territoires et conflits : élevage bovin et exploitation minière dans l'Ouest centrafricain », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.d8r080


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The Central African Republic has been experiencing socio-political and military crises for several decades. Those reached their peak in 2013 when clashes between the Séléka, a rebellion in the north and the Anti-Balaka, a group of local militias, arose. The state no longer has control over the entire territory which is fragmented and held by armed groups.Presenting the case-study of West Central African Republic, this thesis shows that armed conflicts have profound implications on people's relations to resources and territories. These conflicts also tend to destroy some economic activities such as cattle farming and artisanal mining. Not only it induces the reorganization of the production areas of pastoral and mining resources, but it also triggers a tendency for a decentralized access to resources via weapons. Such armed control impacts actors, networks and marketing flows. Our works focus on the dynamics of West Central Africa during the period 2013-2017. They are essentially based on a case study at the scale of the pastoral area of Niem-Yellewa, which shows how resentments between the dominant groups and power struggles between local leaders and the armed groups looking for resources, aggregate to generate, maintain and perpetuate a local conflict

La République centrafricaine traverse depuis plusieurs décennies des crises socio-politiques et militaires. Celles-ci ont atteint leur apogée en 2013 autour des affrontements entre la Séléka, une rébellion du nord et les Anti-Balaka, un regroupement de milices locales. L’État n’a plus de contrôle sur l’ensemble de son territoire morcelé et tenu par des groupes armés. À partir du cas de l’Ouest centrafricain, cette thèse montre que les conflits armés ont des répercussions profondes sur les rapports des populations aux ressources et aux territoires. Ils ont un fort potentiel de destruction de certaines activités économiques telles que l’élevage bovin et la mine artisanale. Non seulement on assiste à une réorganisation des espaces de production des ressources pastorales et minières, mais le conflit induit également une trajectoire de décentralisation de l’accès aux ressources par les armes. Le contrôle par les armes a des incidences sur les acteurs, les réseaux et les flux de commercialisation. Nos travaux portent sur les dynamiques de l’Ouest centrafricain durant la période 2013-2017. Ils s’appuient notamment sur une étude de cas à l’échelle de la commune d’élevage de Niem-Yellewa, qui montre de quelle manière les ressentiments entre les groupes dominants, les luttes de pouvoirs entre les dirigeants locaux et les groupes armés en quête de ressources, s’agrègent pour générer, entretenir et faire perdurer un conflit local

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en