"'Our Countryman, the Bishop of Rodez": Seignelay Colbert de Castlehill et la Mission d'Ecosse'

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2022

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Clotilde Prunier, « "'Our Countryman, the Bishop of Rodez": Seignelay Colbert de Castlehill et la Mission d'Ecosse' », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.d8s7w3


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Résumé En Fr

Abbé Colbert de Castlehill entered the Scots College, Paris in 1747. He did not come home to Scotland to serve the Mission once he had completed his studies, but rather remained in France where he eventually was consecrated Bishop of Rodez in 1781. Unlike his uncle, Abbé Alexander Colbert, who had strong links with influential members of the Scottish Catholic community, he seems to have had very little contact, if any, with the Scottish Mission until 1790. By then, however, John Farquharson, the Rector of the Scots College, Douai, had established a connection with Colbert who, alongside another member of parliament, Merlin of Douai, actively supported the Rector’s endeavours to preserve the Scots College, Douai from the worst effects of the French Revolution. Two years later, the now refractory Bishop of Rodez was again called on to help the Scottish Mission in its attempt to resolve its dispute with Alexander Gordon, Principal of the Scots College, Paris at a time when events in France threatened the very existence of that establishment. This chapter first seeks to explore the role the Bishop of Rodez actually played in those two major crises for the Scottish Mission which ultimately failed to secure its Scots Colleges in France, then examines the nature of his relationship with the Scottish Mission during his exile years in Britain.

Après ses études au Collège des Écossais de Paris où il est arrivé en 1747, Seignelay Colbert de Castlehill ne rentre pas dans son pays natal pour y devenir prêtre : il rejoint plutôt l’Église de France, au sein de laquelle il est consacré évêque de Rodez en 1781. Contrairement à son oncle, l’Abbé Alexander Colbert, qui a noué des liens forts avec des membres influents de la communauté catholique écossaise, Seignelay Colbert ne semble pas entretenir de relations particulières avec la Mission d’Écosse avant les années 1790. Cependant, le principal du collège des Écossais de Douai, John Farquharson, est amené à faire la connaissance de l’évêque de Rodez lorsque ce dernier y envoie son jeune cousin comme pensionnaire en 1785. Au lendemain de la Révolution française, John Farquharson, fait de son mieux pour mettre à l’abri le Collège dont il est responsable face aux décisions de l’Assemblée nationale, mais aussi du directoire du département du Nord. Pour parvenir à ses fins, il fait appel en 1790 à l’évêque de Rodez, alors député, mais aussi à un autre membre de l’Assemblée, Merlin de Douai, qui lui apportent tous deux leur soutien. Deux ans plus tard, l’évêque de Rodez, désormais réfractaire et destitué, est à nouveau sollicité par la Mission d’Écosse pour tenter de trouver une issue au conflit qui fait rage entre les évêques écossais et le principal du collège des Écossais à Paris, Alexander Gordon. Ce chapitre s’attache à mettre au jour le rôle qu’a véritablement joué l’évêque de Rodez dans ces tentatives, pour finir vaines, de sauvegarder les deux collèges des Écossais en France, et plus généralement la nature de ses liens avec la Mission d’Écosse au temps de son exil britannique.

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