L"open data au prisme de l"impenses numérique

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2020

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Isabelle Hare, « L"open data au prisme de l"impenses numérique », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.d8xn7r


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L’open data fait désormais partie de notre société, mais est-il pour autant devenu indiscuté et indiscutable ? Entre 1978 (loi CADA) et 2016 (Loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique), les législations et les gouvernements successifs ont renforcé cette injonction à ouvrir les données publiques et à les rendre accessibles à tous (Goëta & Mabi, 2014) sans discrimination d’aucune sorte (Gurstein, 2011). Et cela n’est pas sans conséquences. En effet, si, pour les administrations et les institutions publiques, libérer des données, ressort de l’obligation, cela produit surtout de fortes contraintes aux niveaux technique (création/gestion de plateforme, transformation des données), humain (mise à disposition de personnel) et financier (coûts de mise en place et de gestion).Ces contraintes techniques, humaines et financières semblent avoir progressivement occulté dans l’espace public français les questions relatives aux enjeux sociaux et politiques de l’open data. Cette évolution est-elle le fait de ces seules contraintes ou les discours d’accompagnement autour de l’ouverture des données publiques participent-ils largement à produire une nouvelle catégorie d’impensé numérique, celui de l’open data ?

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